thesis

Les finances de Reims à la fin de l'Ancien régime (1765-1789)

Defense date:

Jan. 1, 1999

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Institution:

Paris 2

Disciplines:

Abstract EN:

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Abstract FR:

Depuis le milieu du xviiie siecle, reims connait une situation economique ideale. Une politique de grands travaux, une industrie locale dynamique et une administration duale efficace sont les atouts qui font de la cite des sacres un modele de gouvernement et de gestion rigoureuse. Jusqu'en 1768, les ressources reunissent impositions indirectes, revenus du domaine et fonds tires de l'emprunt qui alimentent depenses de fonctionnement, frais d'entretien, debours etatiques et para-etatiques, et service de la dette. La deterioration des comptes nait, en 1768-1769, d'un ralentissement de la consommation de vin dont l'octroi demeure la principale ressource de la ville, ainsi que d'une augmentation importante des depenses, notamment du cout de l'endettement. Malgre les decisions du conseil municipal, organe de gouvernement accapare par l'oligarchie remoise, le deficit s'installe durablement. En 1780 et devant l'incapacite municipale, l'autorite royale reagit vigoureusement. Son agent, l'intendant rouille d'orfeuil, developpe une action ayant deux objectifs : l'un financier et l'autre politique. En depit d'une reaction des ediles, le pouvoir municipal passe aux mains du << commissaire departi >>. Desormais, il devient l'unique ordonnateur des finances remoises, aide dans cette tache par l'administration royale. Il propose des solutions comptables, tel un projet de caisse d'amortissement, afin de retablir un equilibre financier inexistant depuis longtemps. Cette mise sous tutelle sonne le glas de l'independance municipale remoise.