L’influence des chartes protectrices des droits de l’homme sur le droit international privé de la famille : étude comparative de la Charte africaine des droits de l’homme et de la Convention européenne des droits de l’homme
Institution:
Aix-MarseilleDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
The study of the influence of the Human Rights Protective Charters confirms that they have a hold or affect the rules applicable to private international family relations. This significant impact was, moreover, not anticipated when these International human rights instruments were drawn up. However, this influence is not seen in all International systems for the protection of human rights. Thus, under the African charter, in the field of private international family relations, the African text protecting human rights is almost non-existent. He suffers from a huge lack of effectiveness in domestic law - in particular in private international family law. The ineffectiveness of the charter in this area is considerable and worried because respect for human rights must also prevail in relations between individuals, grafted with an element of foreignness. If we compare the European system to that of Africa, the contrast is quite striking. Because within the framework of the European convention, the conventional norm is so present in extra-border relations between individuals that it affects or influences the rules applicable in private international family law. This "over-effectiveness" of human rights is denounced and frightens some because of the almost limitless prerogatives that fundamental rights grant to individuals, who becomes master of everything. The individual God. Internationalist privatists fear that under the effect of fundamental rights private international law will no longer be able to effectively promote rapprochement between systems
Abstract FR:
L’étude de l’influence des Chartes protectrices des droits de l’homme confirme que celles-ci ont une emprise ou affectent les règles applicables aux relations privées internationales de la famille. Cet impact important n’a d’ailleurs pas été prévu lors de l’élaboration de ces instruments internationaux protecteurs des droits de l’homme. Cependant, cette influence ne se constate pas dans tous les systèmes internationaux de protection des droits de l’homme. Ainsi dans le cadre de la Charte africaine, dans le domaine des relations privées internationales de la famille, le texte africain de protection des droits de l’homme est quasi-inexistant. Il souffre d’un manque énorme d’effectivité en droit interne – en particulier en droit international privé de la famille. L’ineffectivité de la Charte en la matière est si considérable qu’elle inquiète, car le respect des droits de l’homme doit prévaloir aussi dans les relations entre particuliers, greffées d’un élément d’extranéité. Si on rapproche le système européen à celui de l’Afrique, le contraste est assez frappant. Car dans le cadre de la Convention européenne, la norme conventionnelle est si présente dans les relations extra-frontalières nouées entre particuliers qu’elle affecte ou infléchit les règles applicables en droit international privé de la famille. Cette ‘’sur-effectivité’’ des droits de l’homme est dénoncée et fait peur à certains à cause des prérogatives presque sans limites que les droits fondamentaux accordent aux individus, qui devient maitre de tout. L’individu Dieu