Pouvoir et responsabilite dans les societes anonymes a participation publique
Institution:
Paris, CNAMDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
The use of private law when dealing with notions such as the power and liability in the companies with a public shareholder is not easy, many texts create as many exceptions and particular organizations. Moreover, the statues sometimes stem from legislative or regular texts. The employees representation in the public companies is organized by a law dated 1983, and has been optionnal in private companies since 1986 but with a different approach. But the board authorities are not always fully used sine chairmen have a more or less important autonomy, this question which is not without effect on the directors liabilty can also be raised in the relations between a company and its subsidiaries. It would be possible to have an optionnal system for an employees representation at the subsidiaries level or at the company's. The directors' authority and liability as well as their relation with the group, whether public or private, and the "just reasons" for their revocation would be contractually laid down at the time of their nomination. So, a greater stability would be given to firms which today depend on the changes of the political majority, or of the principal shareholder.
Abstract FR:
L'application du droit commun aux notions de pouvoir et responsabilite dans les societes anonymes a participation publique, suscite des difficultes. Des textes divers creent autant d'exceptions que de regimes differents. De plus, les statuts sont parfois issus d'un texte legislatif ou reglementaire. La participation des salaries aux organes des societes est assuree depuis 1983 dans le secteur public, et facultative depuis 1986 dans le secteur prive, mais avec des modalites et un esprit differents. Mais, les pouvoirs de ces conseil ne sont pas toujours utilises, les presidents beneficiant, d'une autonomie de gestion et de pouvoirs plus ou moins etendus. Ce probleme, qui n'est pas sans lien avec celui de leur responsabilite, se pose egalement dans les relations entre les dirigeants des filiales de groupe prives et leur actionnaire majoritaire. La comparaison des deux regimes, public et prive, conduit a se demander si l'interet social ne peut etre la mesure de cette autonomie. La representation des salaries se ferait alors selon des modalites differentes au niveau de la filiale ou du groupe. Le statut des dirigeants d'une filiale, leurs rapports avec le groupe, public ou prive, leur autonomie, et les criteres d'appreciation du juste motif de leur revocation, pourraient etre fixes contractuellement lors de leurs nominations avec des clauses compromissoires. Une plus grande stabilite serait donnee a des societes actuellement soumises aux aleas de changements de majorite poilitique ou d'actionnaire majoritaire.