Droit et culture : les déterminants de la gestion des résultats en contexte de crise et post-crise financière ?
Institution:
Aix-MarseilleDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
A sample of European companies was formed (cultural diversity and heterogeneity of observable legislation) listed on the STOXX Europe indices of 2008 and 2011. The type of results management was considered via the manipulations via discretionary accruals as well as the actual management of the results. The sensitivity of "cultural" results management is analyzed using two studies. In times of economic unrest, traditional factors are favorable to manipulation (size, shareholding structure, level of debt). Cultural determinants also have repercussions on managerial discretion (Individualism), found in countries where the satisfaction of personal interests takes precedence over the general interest, represents an incentive to manage results, as does the desire to control the orientation towards performance, the degree of distance from power, the desire to control uncertainty contribute to the management of results. In the post-crisis period, only the characteristics of the firm explain the use of results management: they appear as obstacles to managerial discretion, cultural specificities no longer have an impact on manipulations, the influence of characteristics management of results remains. None of the variables tested concerning the characteristics of the firm, institutional, governance, cultural seem to explain the practices of real management of results
Abstract FR:
Un échantillon d’entreprises européennes a été constitué (diversité culturelle et hétérogénéité de la législation observables) cotées sur les indices STOXX Europe de 2008 et 2011. Le type de gestion des résultats a été considéré via les manipulations via les « accruals » discrétionnaires ainsi que la gestion réelle des résultats. La sensibilité de la gestion des résultats « culturelle » est analysée à l’aide de deux études. En temps de troubles économiques, les facteurs traditionnels sont favorables aux manipulations (taille, structure de l’actionnariat, niveau d’endettement). Les déterminants culturels ont également des répercussions sur la discrétion managériale (caractère Individualisme), retrouvé dans les pays où la satisfaction des intérêts personnels prime sur l’intérêt général, représente une incitation à la gestion des résultats, tout comme la volonté de contrôle de l’incertitude. L’orientation vers la performance, le degré de distance au pouvoir, la volonté de contrôle de l’incertitude contribuent à la gestion des résultats. En période post-crise, seules les caractéristiques de la firme expliquent le recours à la gestion des résultats : elles apparaissent comme des freins à la discrétion managériale, les spécificités culturelles n’ont plus d’impact sur les manipulations, l’influence des caractéristiques institutionnelles sur la gestion des résultats demeure. Aucune des variables testées concernant les caractéristiques de la firme, institutionnelles, de gouvernance, culturelles ne semble expliquer les pratiques de gestion réelle des résultats