thesis

L' Etat palestinien : de l'état différé à l'état symbole

Defense date:

Jan. 1, 1999

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Institution:

Nice

Disciplines:

Abstract EN:

This thesis explores the Palestinian state-building issue, which process has begun under the British mandate. The promised independence is first postponed, while a specific element is appearing in Palestine: Zionism. A process of partial substitution is then established, that leads to the ungag partition plan, which divides Palestine into two states, an Arab state and a Jewish state. But the Palestinian state doesn't emerge: the creation of the state of Israel dismembers its territory and dislocates its population. The national movement, however, survives and reconstructs itself on the purpose of the symbol of return, while adapting to the facts the Palestinian state idea. The PLO. Can be seen as a national movement recognized by the international community and as a government in exile for the Palestinian people. The Oslo agreements, since 1993, accelerates this process of legitimization by establishing interim self-government institutions, but at the same time compromises the formation of a sovereign and independent Palestinian state. We are facing a paradox: the building of the state symbol, which seems to be ineluctable, but whose dismembered territory and broken up nation prefigure its precariousness.

Abstract FR:

Le sujet aborde dans cette thèse pose la problématique de la construction de l'état palestinien. Cette problématique est envisagée dans le cadre d'un processus commence sous le mandat britannique. L'indépendance promise est dans un premier temps différée, alors qu'un élément spécifique apparait en Palestine : le sionisme. Se met alors en place un processus de substitution partielle qui aboutit en 1947 au vote par l'assemblée générale des nations-unies du plan de partage en un état arabe et un état juif. Mais l'état palestinien ne voit pas le jour : la création de l'état d'Israël a pour conséquences la dislocation de son territoire et la dispersion de sa population. Le mouvement national subsiste cependant et se reconstitue autour du symbole du retour, tout en adaptant aux faits l'idée de l'état palestinien. L'Olp représente à la fois un mouvement national reconnu par la communauté internationale et un gouvernement en exil pour le peuple palestinien. En même temps qu'ils accélèrent depuis 1993 ce processus de légitimation en instaurant des institutions autonomes intérimaires, les accords dits d’Oslo compromettent l'établissement d'un état palestinien souverain et indépendant. On assiste donc à un paradoxe, celui de la construction de l'état symbole, qui semble inéluctable mais dont le démembrement du territoire et l'éclatement de la nation préfigurent la précarité.