thesis

Le plan de cession dans la Loi du 25 janvier 1985

Defense date:

Jan. 1, 1994

Edit

Institution:

Nice

Directors:

Abstract EN:

The law of january 25th 1985 propose an original way of saving firm in state of economical difficulties. In that case, a part or the whole firm can be judicially transfered to a new owner who can make it going on. The parties concerned by this transfer make propositions of economical ane social issues to the judicial administrator who should repport them to the court that chooses between differents candidatures according to best conditions of durability and price. A sentence decides the transferee who should follow the modalities of this rescue. In spite of this procedure, there is no way to constrain him to execute the exact terms of the sentence. A new law of june 10th 1994, modifying the previous law of 1985, tries to moralize transfers without planning any dissuasive sanction.

Abstract FR:

Le plan de cession de la loi du 25 janvier 1985 organise un mode de transmission original de l'entreprise en difficulté. Il s'agit de céder tout ou partie d'une entreprise lorsque la personne qui la possède et la gère n'est plus capable d'assurer sa perennité. Le plan de cession est élaboré dans un contexte précontractuel, puis l'offre de reprise presentée à l'administrateur judiciaire par son auteur, un tiers par rapport au débiteur. Au vu des observations de l'administrateur, le tribunal saisi de la procédure collective choisit l'offre de redressement de l'entreprise qui permet, dans les meilleures conditions, le maintien des activites et de l'emploi. Le jugement qui arrête le plan de cession confère à l'institution un caractère judiciaire incontestable. Celui-ci n'absorbe cependant pas le socle conventionnel de l'offre de reprise. Le plan de cession à une nature juridique mixte, qui transparait dans la troisième et dernière étape du processus de redressement, à savoir son exécution par ceux qui y sont tenus. En effet, une intervention judiciaire est necessaire pour adopter le plan, le modifier, et le contester. Il n'en reste pas moins que ce mode de redressement repose tout entier sur la bonne volonté du cessionnaire ; aucune exécution forcée n'est envisageable. Malgré les efforts de moralisation de l'institution par la loi du 10 juin 1994, modifiant la loi du 25 janvier 1985, force est de constater qu'aucune sanction légale et dissuasive ne menace le repreneur en cas d'inexecution du plan de cession.