thesis

Le Régime fiscal des sociétés civiles (en droit français )

Defense date:

Jan. 1, 1988

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Institution:

Toulouse 1

Authors:

Directors:

Abstract EN:

Should the distinction between "sociétés civiles" (civil companies) and "sociétés commerciales" (trade companies continue to be made ? The separation in private law in civil and commercial matters, the crux of this distinction is still no doubt part of the reality of concrete law. However, the evolution of company law which reached its apex in the law of the 4 th. Of january 1978 having modified title ix of book iii of the civil code, has been tending towards the unification of the legal regimen of private law partnerships. Nonetheless, such an undertaking cannot be envisaged seriously unless the evolut ion of civil companies status has been followed up by the whole of the disciplines relating to company law, in this case by tax law, reputed known for its numerous singularities vis-a-vis common law. In fact, whilst a civil company's moral personality has been recognized by private law and has ended up by being stronger for the 4th. Of january 1978 reform, tax laq has applied this notion diversely, though which it denies all yet still recognizing this same individuality. Thus is brought up through the new perspective offered by the evolution of company law, the eternal problem of the relations between tax law and company law, studied in the form of the precise point as to whether tax law has its own conception of moral personality of a nature such that it may block any eventual company unification.

Abstract FR:

Doit-on continuer à distinguer les sociétés civiles des sociétés commerciales ? La séparation du droit privé en matières civile et commerciale, siège de cette distinction est sans doute encore, une réalité du droit positif. Cependant, l'évolution du droit des sociétés dont le point culminant a été marqué par la loi du 4 janvier 1978 ayant modifié le titre ix du livre iii du code civil, tend vers l'unification du régime juridique des groupements de personnes de droit privé. Néanmoins, une telle œuvre ne peut être sérieusement envisagée que si l'évolution du statut des sociétés civiles a été suivie par l'ensemble des disciplines relatives au droit des sociétés, en l'occurrence le droit fiscal, répute connu pour ses nombreuses singularités vis-à-vis du droit commun. En effet, alors que la personnalité morale des sociétés civiles est reconnue par le droit prive et sort raffermie de la reforme du 4 janvier 1978, le droit fiscal fait de cette notion des applications diverses par lesquelles il nie tout en reconnaissant cette même individualité. Ainsi se pose sous les perspectives nouvelles qu'ouvre l'évolution du droit des sociétés, l'éternel problème des rapports entre le droit fiscal et le droit privé, étudie sur le point précis de savoir si le droit fiscal a une conception propre de la personnalité morale de nature à faire obstacle à une éventuelle unification des sociétés.