Le recours à une convention bilatérale dans les relations familiales internationales : l’exemple de la convention franco-marocaine du 10 août 1981 relative au statut des personnes, de la famille et à la coopération judiciaire
Institution:
Paris 8Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
This research takes account of the Franco-Moroccan Convention of 10 August 1981 on the status of persons and the family and on judicial cooperation. Within the framework of international family relations, this Convention was the first agreement between a country with a religion-based legal system and another with a secular legal system. The extent of the Convention is not as large as its title may suggest. The first section of the study establishes its scope and presents an overview of its application in France and in Morocco. It also addresses the deficiencies of the text and of the considerable difficulties resulting from the absence of legal consensus between French and Moroccan rights. The second section offers solutions to the different deficiencies. It also considers the future of the Convention from the perspective of conciliation of those rights conceived of as the imperative of fundamental rights with other rights formed out of religious fundamentals. The aim of the research consists then of offering a coherent representation of the status of persons having contacts with the two legal systems, by means of a delicate balancing act.
Abstract FR:
Cette recherche porte sur l’étude de la Convention franco-marocaine du 10 août 1981 relative au statut des personnes, de la famille et à la coopération judiciaire. Dans le cadre des relations familiales internationales, cette Convention a été le premier accord entre un pays de droit d’inspiration religieuse et un pays de droit de conception laïque. L’objet de la Convention n’est pas aussi large que son titre le laisse entendre. La première partie de l’étude consiste donc à préciser son domaine et à dresser un bilan de son application en France et au Maroc. Il s’agit aussi de mettre en évidence les lacunes du texte et les difficultés importantes résultant de l’absence de communauté juridique entre les droits français et marocain. La seconde partie propose des solutions aux différentes lacunes. Elle envisage aussi l’avenir de la Convention dans l’optique d’une conciliation de droits, d’inspiration pourtant très différente et de permettre par un jeu d’équilibre une cohérence dans le statut des personnes ayant des contacts avec les deux systèmes de droits notamment les doubles nationaux franco-marocains.