thesis

Organisation et fonctionnement des sociétés anonymes du Cameroun dans l'économie moderne : essai de droit comparé camerounais et français

Defense date:

Jan. 1, 1993

Edit

Institution:

Nice

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

The cameroun national economy, built during the colonization has adopted "imported" law introduced in the country by foreign nations. That being the laws concerning the national limited companies couldn't then function satisfactionally by the fact that those laws were inadequate. The modifications acomplished in that subject have been in itiated by investors wishing the same evolution as that of the french system. Inspite of the independance of the country, the national law continue to be considerably inspired by the french law. As though the legal means given to our companies not being adapted to local habits, it still really difficult for them to reach their economic aim (obtain more profits and the growth of the company. . . ) And to satisfy the shareowners ambitions (their enrichment). The failure of the adopted laws indicates the necessity of creating a proper national company law system close to the traditional organization system so that the rules can better understood and be more usefull to national shareowners.

Abstract FR:

L'économie camerounaise ayant et bâtie par le colonisateur et de ce fait, mise au service de l'économie métropolitaine, s'est vue doter d'un droit d'"importation" pour régir la vie de ses entreprises. Partant de la, celles ci n'ont jamais été véritablement viables en raison du cadre juridique inadéquat. Le droit des sociétés camerounais a évolue au gré des investisseurs étrangers, au rythme du droit français. En dépit de l'indépendance du pays, les reformes en cours sur nos sociétés anonymes restent essentiellement calquées sur le droit français. Ainsi les moyens juridiques inadaptés et inefficaces mis en place sont peu fiables et fragilisent la structure des sociétés. Malgré la solidité et la cohérence apparentes du droit d'origine étrangère, ce dernier demeure très inapproprié. Dans ces conditions, il est illusoire d'atteindre les objectifs économiques envisages (rentabilité, croissance, progression des profits. . . ) Et de satisfaire les ambitions des actionnaires et des épargnants (leur enrichissement). L'échec du droit de source étrangère rend donc nécessaire et indispensable, la construction d'un droit plus adapte à l'environnement culturel et économique national.