Le manquement au devoir d'humanité dans les soins médicaux
Institution:
Paris 8Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The failure with the duty of humanity, in the medical acts, is seldom defined as such by the judges although it is the object of repetitive complaints of patients who primarily feel it like an attack with human dignity. In first part, the various aspects of inhumanity in the medical acts are approached with principal reference to the medical code of ethics: reflection of medicine "to the service of the humanity" which regulates the respect for human dignity, the respect of its physical integrity, psychic, the freedom of the patient, its free choice and its assent. Real examples of lived of patients victims of these acts of inhumanity are presented. In second part, the legal consequences of the failure to the duty of humanity make it possible to inform the remarks on the medical responsibility, right of the patients, devoted by the law of March 4, 2002, concept of medical fault per defect of humanity and the repair of the medical accidents. In conclusion, the doctor, looking after must apply, the proverb "Science without conscience is only ruin of the heart".
Abstract FR:
Le manquement au devoir d’humanité, dans les actes médicaux, est rarement défini comme tel par les juges bien qu’il soit l’objet de plaintes répétitives de malades qui le ressentent essentiellement comme une atteinte à la dignité humaine. En première partie, les différents aspects de l’inhumanité dans les actes médicaux sont abordés avec référence principale au code de déontologie médicale : reflet de la médecine « au service de l’humanité » qui réglemente le respect de la personne humaine, le respect de son intégrité physique, psychique, la liberté du malade, son libre choix et son consentement. Des exemples réels de vécus de malades victimes de ces actes d’inhumanité sont présentés. En seconde partie, les conséquences juridiques du manquement au devoir d’humanité permettent d’éclairer les propos sur la responsabilité médicale, le droit des malades, consacré par la loi du 4 mars 2002, la notion de faute médicale par défaut d’humanité et la réparation des accidents médicaux. En conclusion, le médecin, le soignant se doit d’appliquer, l’adage « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».