Les conflits de politique criminelle : l'exemple de l'Iran
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Paris 1Disciplines:
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Toute politique criminelle s'inscrit dans un système, elle est le schéma, d'une part, des interdépendances politiques, culturelles, sociales et économiques, et, d'autre part, des interactions non juridiques et juridictionnelles. Or, elle entre, par essence, dans la logique des systèmes non linéaires, qui sont de nature mouvementée, erratique, discontinue. Donc lorsqu'elle dépasse un certain seuil de complexité par sa nature (interactive, dynamique, instable), elle ne saurait être cohérente et complète dans le même temps. Cette tragédie des trois C (Complexité, Cohérence et complétude), suscite des accidents (au sens philosophique) sur le système de politique criminelle, dont les mouvements oscillatoires dans tous les systèmes, sont tangibles. La théorie générale des conflits de politique criminelle a été évoquée pour la première fois, en 1983, par Madame le professeur Ch. Lazerges. Figurant dans son dernier livre spécial sur la politique criminelle (L'introduction à la politique criminelle), paru en l'an 2000, cette théorie a composé l'axe de l'analyse de politique criminelle de la France. Le choix d'étudier les conflits de politique criminelle en Iran est justifié à un double titre: d'abord, parce que la société iranienne est devenue, depuis la révolution de 1979, un laboratoire d'observation et d'analyse d'expérience sociale et politique inédit dans le monde islamique; ensuite, parce que cette étude permet d'apprécier les effets d'une politique criminelle dont les axes sont constitués d'un côté par la Charia, et de l'autre, par le positivisme.