L'ONU face aux "pratiques traditionnelles néfastes" à l'égard de l'enfant africain
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Rennes 1Disciplines:
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Le fléau des mariages d’enfants et des mutilations génitales féminines, essentiellement pratiquées sur des fillettes africaines, est bien connu. Mais on ne mesure pas forcément l’importance du rôle que l’ONU joue depuis des décennies dans la lutte contre les « pratiques traditionnelles néfastes », concept multiforme que l’Organisation a elle-même développé. Le cadre normatif international mis en place pour protéger l’enfant de ces pratiques est riche. Plusieurs textes déclaratoires existent ou sont sur le point d’être adoptés et, surtout, les conventions universelles en matière des droits de l’homme, assorties de mécanismes de contrôle, permettent aux organes de l’ONU de surveiller la manière dont le respect et le progrès des droits de l’enfant sont assurés par les différents Etats membres. Dès lors, l’analyse de la documentation brute officielle issue des dialogues ayant lieu au sein de ces organes se révèle précieuse pour comprendre l’attitude générale des Etats intéressés - les Etats africains en premier lieu, mais également les Etats occidentaux qui sont de plus en plus confrontés aux pratiques traditionnelles néfastes – et pour apprécier l’effectivité du droit international en ce domaine culturellement sensible