thesis

La protection de la femme dans les droits africains contemporains : le cas de la Côte d'Ivoire

Defense date:

Jan. 1, 1989

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Abstract EN:

On of the most important event of those last years has been the attribution of the new place to the african woman. Such attribution is happened in deep breaking with the traditional rites. The african postcolonial laws are taking the protection's measures at the woman's profit. This protection extend warions areas as shown penal, political and especially the family property (marriage). In this condition, the protection can never be applied without erbolishing some negative carstom pratices to the woman. In the colonized countries by the french republic, such protection is tracing in the protection organised by the legislation of this last. Those new mesures for the african woman in the laws meet different problems for their application. Their solutions are not instantaneous. They passed by the instruction of the populations and the variation of old conceptions they must to carry along with.

Abstract FR:

Le fait marquant de ces dernières années a été incontestablement l'attribution d'une place nouvelle à la femme africaine. Cette attribution s'est faite en rupture plus ou moins profonde avec les droits traditionnels. Elle s'est traduite dans les droits africains post-coloniaux par la prise d'une série de mesures de protection au profit de la femme. Cette protection multiforme et pluridisciplinaire s'étend à tous les domaines : pénal, social, politique et surtout familial (le mariage). Dans ce dernier domaine, la protection ne pouvait se faire sans retoucher voire interdire certaines institutions des droits coutumiers tels que la polygamie, la dot, la répudiation unilatérale de la femme, le levirat entre autres. Dans les pays de colonisation française, cette protection s'est inspirée de celle organisée par le législateur français sans jamais l'égaler. Faut-il voir la une attitude conscience ou inconsciente des nouveaux législateurs ? Nous ne saurions y répondre pour le moment. Même en restant à la traîne du droit français en matière de protection de la femme, les mesures prises par les droits africains contemporains au profit de la femme n'en sont pas moins révolutionnaires.