La violence domestique
Institution:
NiceDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
It occured in the summer of 2003, the tragic and well publicised demise, of a talented young actress, reminding us of the concealed social phenomenon of violence towards women in a relationship, forrmed with their husband or their partner. This insidious violence, diffused or brutal, occasional or frequent, manifests itself in a variety of diverse forms: psychological, economic, physical. Subtle offenses through knocks and blows, can often be fatal. The expression of violence by her perpetrator, a man in the majority of cases, with the need to dominate all, more often with an inferiority complex, whose origins are many. Powering the roots of unequal relationships between man and woman, she sometimes takes revenge to the loss of traditional privileges. Contrarily there is an idea that limits conjugal violence to the background of the underprivileged, the effects of poverty and a lack of education are not significant factors. This phenomenon is not saved only for particular countries and is not the doing of countries less favoured. The international bodies such as the “Conseil de l'Europe” are at last taking recognition of the problem. On 26th March, 1985, the committee of the “Conseil de l'Europe” addressed the member states with a recommendation on violence within the family, to encourage greater public awareness and scope, describing the gravity and particular traits of violence. . . . In seeing the struggle against this phenomenon. The public needs of nations are long overdue, to be able to react and adopt specific laws/regulations in the matter that are again unknown in a number of countries.
Abstract FR:
Il aura fallu, l'été 2003, la fin tragique, abondamment médiatisée, d'une jeune actrice de talent, pour rappeler ce phénomène social trop occulté de la violence envers les femmes au sein du couple qu'elles forment avec leur mari ou leur compagnon. Cette violence insidieuse, diffuse ou brutale, occasionnelle ou fréquente, se manifeste sous des formes très diverses : psychologique, économique, physique. Allant de subtiles vexations à des coups qui, souvent, peuvent être fatals. Elle traduit chez son auteur, un homme dans la majorité des cas, un besoin de domination provenant le plus souvent d'un complexe d'infériorité dont les origines sont multiples. Puisant ses racines dans les relations inégalitaires entre homme et femme, elle constitue parfois une revanche à la perte de privilèges traditionnels. Contrairement à une idée reçue qui cantonne la violence conjugale dans les milieux défavorisés, la pauvreté et le manque d'instruction ne sont pas des facteurs significatifs. Ce phénomène n'épargne aucun pays et n'est pas le fait des pays les moins favorisés. Des organismes internationaux tels que le Conseil de l'Europe ont enfin pris conscience du problème. Dès le 26 mars 1985, le Comité des ministres du Conseil de l'Europe adressait aux Etats membres une large recommandation sur la violence au sein de la famille, pour les inciter, notamment à sensibiliser l'opinion publique sur l'ampleur, la gravité et les traits particuliers des violences. . . En vue de lutter contre ce phénomène. Les pouvoirs publics nationaux ont longtemps tardé à réagir et à adopter des réglementations spécifiques en la matière qui sont encore inconnues dans de nombreux pays.