thesis

Les observations finales du Comité des droits de l'homme adoptées au titre de l'article 40 du PIDCP

Defense date:

Jan. 1, 2010

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Institution:

Grenoble

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

The main objective of the research is to analyze the way the Human Rights Committee interpreted its prerogatives under the article 40 of the International Convenant on Civil and Political Rights (ICCPR). The research analyze how the Committee developed its methods of work with regards to the review of the Reports of the State Parties and the adoption of the Concluding Observations. Although the Concluding Observations are not binding, they are taken into account very seriously by the State Parties. Recently the Human Rights Committee developed several initiatives with regard to the a follow-up of the Concluding Observations, including the specific follow-up procedure to monitor the steps taken by the authorities to implement the Concluding Observations. This procedure requests to the State Party to provide the Human Rights Committee with updated information on four recommendations selected for this procedure. This research reviews not only the responses received by the Committee but also assesses the work done by the Follow-up Rapporteur in this regard. The research also takes into account the work done by the other stakeholders, including the United Nations Human Rights Council and other non State actors such as the National Human Rights Institutions (NHRI) and the Civil Society Organizations.

Abstract FR:

L'objectif principal de la recherche est d'analyser de quelle manière le Comité des droits de l'homme a déterminé ses prérogatives au titre de l'article 40 du PIDCP. L'analyse porte essentiellement sur les travaux ayant conduit le Comité des droits de l'homme à fonder ses méthodes de travail relatives à la procédure d'examen des rapports des Etats parties soumis au titre de l'article 40. La recherche porte également sur le contenu des observations finales prises par le Comité des droits de l'homme et sur la procédure de suivi instituée récemment. Les Etats parties n'ont pas voulu établir une Cour Internationale chargée de veiller à l’application du Pacte dont les décisions s'imposeraient aux Etats. Ils n’ont pas prévu non plus de sanctions en cas de manquements aux obligations au PIDCP. Les Etats parties se sont plus pragmatiquement entendus pour nommer des experts indépendants chargés "'d’étudier" les rapports présentés par ces derniers. Bien que ces observations finales n'aient pas de valeur contraignante leur utilité ne saurait être remise en cause. Cellesci n'auraient toutefois qu’une portée limitée si la question du suivi de la mise en oeuvre des observations finales n'était pas abordée. L’indifférence ou le désintérêt des Etats aux conclusions du Comité aurait en effet pour conséquence de miner l'ensemble du processus et in fine, l'autorité du Comité. Dans ce domaine, les initiatives du Comité ont été nombreuses. Dans un premier temps, pour que la procédure d'examen ne devienne pas un exercice rhétorique convenu, les experts se sont attachés à analyser les rapports des Etats parties à l'aune des précédents en évaluant les progrès réalisés dans l'intervalle. Plus récemment, le suivi de la mise en oeuvre des observations finales s'est davantage formalisé, lorsque les experts ont introduit une procédure spécifique. En effet, depuis 2002, il est demandé aux Etats parties d'adresser au Comité, dans l’année qui suit l’adoption des observations finales, un rapport sur les mesures prises pour donner suite aux recommandations considérées comme prioritaires par les experts. L'importance qu’attache désormais le Comité au suivi des ses observations sera étudié, non seulement d'un point de vue procédural mais nous nous attacherons également à analyser la manière dont les Etats parties s’acquittent des demandes relatives au suivi émanant du Comité. Le rôle des autres acteurs, nationaux, ou internationaux qui ne cesse de se développer et de se complexifier.