Abstract FR:

Les deux structures publiques de construction, instruments privilegies de la politique nationale d'habitat depuis l'independance, ont enregistre des ecarts grandissants entre leurs objectifs et leurs realisations. La rarefaction des sources exterieurs de financement a long terme a pousse l'etat a opter pour la generalisation des initiatives privees. La penurie de logements frappe une capitale, a l'urbanisation incontrolee, que gagnent les formes d'habitat spontane et sommaire. Depuis 1980, les gouvernants incitent a la promotion immobiliere, professionnelle et privee. Dix ans apres, le bilan de la contribution de cette nouvelle activite industrielle semble positif: l'ensemble de ces societes fournit plus de la majorite des logements de qualite "normalisee", satisfaisant une partie de lademande solvable. Le recours a leurs services est une alternative interessante qui permet a l'etat de se consacrer aux revenus faibles en leur amenageant des parcelles assainies. Toutefois, de nombreux freins, a l'augmentation quantitative et qualitative en logements, demeurent: dualite des regimes fonciers, insuvvisance du financement local, normes de construction inadaptees, procedures administratives trop complexes. . . Jusqu'ou peut-on ameliorer les performances des promoteurs prives pour en faire des vecteurs d'une urbanisation viable, raisonnablement accessible a une part significative des dakarois?