thesis

Réseaux industriels en Berry, Nivernais, Bourbonnais, Marche

Defense date:

Jan. 1, 1988

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Institution:

Paris 1

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

Berry, nivernais, bourbonnais. Marche having common or complementary interests. Could be program-region. Whereas the centre-region is but a patchwork of heterogeneous contonents. That program-region could be energized by the assets of bourges. Dense masses : berry pace-maker, loire nivernaise, val d'allier, montlucon area, have developed around rural islands. Industry is partly a legacy of the pre-industrial revolution, more particularly a backbone of metallurgical mono-industry vierzon-geugnon. The old chains of production, illustrated by the iron-smelting companies, the berry canal, and which tended to make the region an economic one, have disappeared. Central regions have always harboured strategic industrial withdrawals. Industrial decentralisation has reinforced the already existing strong points of the urban network and failed to correct regional imbalance. In the post-decentralisation period, the economic slump made regional relations poorer in favour of national or international networks. Several towns have captured, rather than diffused, industrial growth. The industrial fabric is sterilised by a few large industrial establishments. The poles of development theory seems to afford limited interest as it leads to geographic concentration of growth. Such poles, where they exist, are industrial establishments rather than towns. Industrial and urban groqths are sometimes disconnected. Industrial networks are superimposed on towns networks : creative of towns. Industry disrupts existing urban networks, belying the classic theories ; through the leading industrial establishments, towns become integrated into large spatial organisations, among which are the multinational companies. The industrial tertiary sector is often lacking in our region, which is integrated into a production area under parisian supervision. . . .

Abstract FR:

Berry, Nivernais, Bourbonnais. Marche pourraient constituer une région-plan possédant des solidarités internes, la région centre n'étant qu'un assemblage hétéroclite. Bourges possède des atouts susceptibles d'animer cette région-plan. Des masses denses : axe du Berry, Nièvre ligérienne, val d'Allier, région Montluçonnaise, s'ordonnent autour de hiatus ruraux. Une part de l'industrie est héritée de la pré-révolution industrielle, notamment une dorsale mono-industrielle métallurgique Vierzon-Gueugnon. Les anciennes chaines de production, symbolisées par les sociétés sidérurgiques, le canal du Berry, et qui tendaient à réaliser une région économique, ont disparu. La centralité a toujours attiré les replis industriels stratégiques. La décentralisation industrielle a confirmé les points forts du réseau urbain et n'a pas remédié aux déséquilibres régionaux. Dans la période post-décentralisatrice, le marasme économique a appauvri les relations régionales au profit de réseaux nationaux et internationaux. Plusieurs villes ont accaparé plus que diffuse la croissance industrielle. Quelques grands établissements stérilisent le tissu industriel. La théorie des pôles de développement semble d'un intérêt limité : elle conduit à concentrer géographiquement la croissance. Ces pôles, quand ils existent, sont des établissements industriels plutôt que des villes. Croissance industrielle et croissance urbaine sont parfois disjointes. Les réseaux industriels se surimposent aux réseaux urbains : créatrice de villes. L'industrie "perturbe" des réseaux urbains préexistants, infirmant les théories classiques ; par l'intermédiaire des principaux établissements industriels, les villes s'intègrent à de grandes organisations spatiales, dont celles des multinationales. Le tertiaire industriel échappe fréquemment à notre région, intégrée à un espace de production sous tutelle parisienne. L'autonomie industrielle régionale est limitée ; le rayonnement aussi. . . .