thesis

Tourisme et développement régional des montagnes septentrionales d'Aragon et de Navarre (Pyrénées et massifs cantabriques) : un cas complexe d'intégration à l'économie moderne

Defense date:

Jan. 1, 1988

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Institution:

Reims

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

Border mountains (Pyrenees) and inland mountains (cantabrian massif) facing depopulation and a crisis in traditional activities (cattle-breeding) are confronted with the problems of integration into modern economy as here exemplified by tourist flow and appropriation of mountain areas. Diversified demand shaped the picture of today's tourism-related activities. International transits came first : present contribution is moderate, altitude remains an obstacle and as from 1983 french excursionists (ranking first among visitors) have been fewer. National tourism has taken over, accounting for the precedence of the summer season and for 80% of overnight stays. But thanks to the economic crisis cheaper forms of accomodation are spreading. Lastly, under basque influence to the west and that of somontano cities at huesca, neighbouring tourism is budding. The picture is further de-stabilized by aragon's pre-eminence (national park of Ordesa-monte perdido, five ski-resorts, an historic and religious heritage, a holiday-resort : Jaca). Drift from the land is checked and enrichment secured. In Navarre, on the other hand, transits alone count int he economy. This difference between tourist projects is mainly the result of diverging outlooks. Navarre remains a traditionalist province where the drift from villages goes on.

Abstract FR:

Des montagnes frontalières (Pyrénées) et continentales (massifs cantabriques) en situation de dépeuplement et de crise des activités traditionnelles (élevage) affrontent les problèmes de l'intégration a l'économie moderne représentée ici par les flux touristiques et l'affectation des espaces montagnards. Le paysage touristique construit résulte d'une demande diversifiée. Les transits internationaux furent premiers. Leur apport n'est pas excessif. L'altitude reste un obstacle et depuis 1983 les excursionnistes français (première catégorie de visiteurs) sont moins nombreux. Le tourisme national s'est impose assurant la prépondérance de la saison estivale et 80% des nuitées. Mais du fait de la crise économique ce sont les formes populaires d'hébergement qui se généralisent. Enfin, s'esquisse un tourisme de proximité sous l'influence basque à l'ouest et des villes du somontano a huesca. Ce paysage est aussi déséquilibre avec la supériorité de l’Aragon (parc national d'Ordesa - mont perdu, cinq stations de ski, un patrimoine religieux et historique, une station touristique Jaca). L'exode rural est enraye et l'enrichissement assure. En Navarre, par contre, seuls comptent économiquement les transits. Cette dissociation des projets touristiques résulte surtout d'une perception différente. . .