thesis

Statut scolaire et image de soi en fin de primaire : étude clinique de la représentation par l'enfant de son niveau et de ses inférences sur sa scolarité

Defense date:

Jan. 1, 2004

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Institution:

Nantes

Disciplines:

Abstract EN:

In every class of students there exists a distribution of students into the three following categories: "good", "mediocre" and "weak". Teachers determine academic standing. Students' self-image can sometimes prevail over the professional judgement. This discrepancy between a student self-image and the professional judgement can have a greater or a lesser importance. Most students possess a single categorisation of their academic standing, while in rarer cases a student who is considered "good" by his teacher but thinks of himself as a "mediocre" or "weak" student. These false perceptions are evolutionary, they can surpass the child's self-image. It is indicative of an aptitude to react to an imposed student status. What is the result of these imposed labels on a student academic performance? To say "with discrepancy" is a sort of lever of resilience isn't it? This allows certain students to rebound and others to regress.

Abstract FR:

Dans toute classe il existe une distribution implicite des élèves : les bons, les moyens, les faibles. Le statut scolaire est attribué par les enseignants. Mais selon les pratiques pédagogiques, il est plus ou moins communiqué aux enfants qui en ont une représentation. Cette image de soi peut primer sur le jugement professoral. Ces décalages sont alors plus ou moins importants, les plus couramment repérés étant ceux qui ne s'effectuent que d'un cran, les plus rares étant ceux a deux crans (un bon qui se juge moyen ou faible). Ces illusions perceptives sont évolutives, elles dépassent la simple représentation de l'élève, sont en lien avec l'image de soi que se construit l'enfant selon son parcours de vie et sont le témoignage d'une aptitude à réagir face à un statut imposé. Quelles en sont les répercussions sur les résultats scolaires ? Se déclarer " en décalage " n'est-ce pas une sorte de levier de résilience, permettant à certains de rebondir, à d'autres de régresser ?