thesis

Les forêts classées du Moungo (Cameroun) : analyse des facteurs de leur évolution et conséquences

Defense date:

Jan. 1, 2003

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Institution:

Toulouse 2

Disciplines:

Abstract EN:

The objective of this research based on the problems posed by the conservation and the management of forest reserves in the higher agricultural coastal region of Cameroon, and that of Mbanga in particular, is to examine and analyse the various forms of ecological destruction. This study which enlightens us on land problems impairing the Mungo, aim to seek ways and means necessary to reconcile the urgent socio-economic needs of a population in rapid growth and the protection of the biodiversity. This means that the efforts of development must integrated ecological ethics which recognises the vital link between man and nature, the rupture of which would have heavy consequences. Truly, the invasion of the forest reserves in the Mungo by the population is a problem which demands to be solved, but at the same time, the natural equilibrium will not be preserved if the roots of poverty are not extirpated.

Abstract FR:

Au Cameroun comme partout en Afrique, les forêts classées font l'objet de convoitise entre une multitude d'acteurs. La région du Moungo, soumise aux mutations agraires en est une illustration. La pratique des cultures d'exportation, avec pour corollaire l'installation de populations migrantes et la réduction des terres agricoles "vacantes" y ont provoqué de profondes recompositions territoriales qui affectent les relations sociales, les systèmes de production, et conséquemment, la gestion des espaces protégés. En effet, deux logiques concurrentes s'affrontent dans ces milieux : la logique étatique de protection de la forêt et la logique des communautés rurales de lutte pour la survie en période de crise économique. La forêt classée de Mbanga est exemplaire du phénomène d'envahissement des réserves en cours dans la zone d'étude, une des banlieues les plus vitales de la ville de Douala. Ce travail montre à travers l'exemple du Moungo, que les forêts classées ne peuvent coexister en Afrique avec les communautés rurales pauvres. En outre, il démontre que tous les acteurs impliqués dans la gestion des espaces protégés ont des intérêts, des visions et des pratiques opposées. Dans un tel contexte, l'interface entre acteurs ne peut être que construite et négociée.