Abstract FR:

L'histoire de la propriété de la terre dans le Rio Grande do Sul, avec ses différentes formes d'occupation et de peuplement, a entraîné une grande concentration de population en certaines régions de l'état. La région du Haut Uruguay, exemple de cette concentration, s'est transformée en une région qui engendre d'importants flux migratoires dirigés, non seulement vers les villes industrielles "gaùchas" mais aussi vers les régions d'expansion de frontière agricole brésilienne. Désormais, à côté des migrants, il y ceux qui sont restés, qui se sont organisés et qui ont donné naissance au plus important mouvement de revendications de la Réforme Agraire brésilienne : Le Mouvement des Travailleurs Sans Terre (M. S. T. ). Les exemples de Santa Rosa, Erechim et Tenente Portela, trois municipes différents illustrent le processus évolutif par lequel est passé le Haut Uruguay et explique l'apparition de la lutte pour la terre dans le Rio Grande do Sul dont l'histoire a laissé ses marques sur la société "gaùcha". Les assentamentos, solution proposée par le M. S. T. , apparaît comme une forme viable de la réforme agraire pour le Brésil. Mais la lutte pour la terre n'est pas une exclusivité du Rio Grande do Sul. Elle existe partout sur le territoire brésilien. L'état de la Paraiba, situé dans la région du Nordeste, montre par son histoire, sa structure foncière, sa lutte pour la terre, l'hétérogénéité de la campagne brésilienne et par conséquent le besoin d'une réforme agraire régionalisée, qui respecte la spécificité de chaque région. Cependant, il ne faut pas oublier les premiers habitants du Brésil : les indiens, qui depuis longtemps ont été oublié et mis à l'écart de la société brésilienne.