thesis

Les historiens français et la géographie (1950-1995)

Defense date:

Jan. 1, 1998

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Institution:

Paris 4

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

In France, geography and history are closely linked. At the end of the last century geography became an autonomous subject of education. Nevertheless, until today, this science is essentially delivered in colleges by teachers having a historian basic formation. So, due to the consideration they allow it and according to the discourse of historical geography they send to their students - the most of them will become teachers of history and geography - historians share responsibility in the way that French geography is expressed. Geography is often misunderstood by most of French historians. They are embarrassed with its developments. The majority of French historians have an archaic idea of geography. The image of geographical subject they reproduce doesn't authorize to build a clear view of geography identity in the mind of their readers or their students. Such a situation which has been confirmed between 1950 and 1995 may damage the quality of geography professed by teachers of history and geography mainly educated as historians.

Abstract FR:

La géographie, en France, est liée a l'histoire. A la fin du siècle dernier, elle devient une discipline d'enseignement autonome. Pourtant, depuis lors et jusqu'à aujourd'hui, ce sont essentiellement des historiens de formation qui enseignent la géographie dans le cycle secondaire. Les historiens ont donc une part de responsabilité dans l'expression de le géographie française par la considération qu'ils en ont et par le discours de géographie historique qu'ils adressent à leurs étudiants qui deviendront pour la plupart professeurs d'histoire et de géographie. La géographie est souvent mal comprise par beaucoup d'historiens français. Ses évolutions les déconcertent. La plupart des historiens français ont une conception archaïque de la géographie. L'image qu'ils véhiculent de la discipline géographique ne favorise pas la clarification de l'identité de la géographie dans les esprits de leurs lecteurs et de leurs étudiants. Cette situation, vérifiée entre 1950 et 1995 risque de nuire à la qualité de l'enseignement de la géographie par des professeurs d'histoire et de géographie dont la formation en histoire est dominante.