La population rurale dans les Chtouka-Massa, le phénomène migratoire et son impact sur l'espace et la société
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Abstract EN:
Thirty-nine thousand inhabitants about 1931, a hundred and thirty-five thousand in 1982 and probably more than a hundred and seventy thousand in 1992, rural population is still increasing in the Chtouka-Massa. As well as an average density, which remained low (20 inhabitants km2) up to the XXth century, the population in the Chtouka-Massa is characterized by its unequal spreading. In 1992 the region appeared as a densely-populated area (92 inhabitants per km2). The average density has quadrupled and important upheavals occured concerning its sharing-out. There are still very densities in old villages, and besides, there are more than 3131 inhabitants per km2 in the Tassila area at the moment, because of the population increase there. There are very low densities on the atlantic coast, and the not north and north-east parts of the plain, which hardly exceed 10 to 40 inhabitants per km2. This is due to the rural drift from the land, which is not made up for with the increase of the douar population has in these regions. For 20 years, the population has been incredibly dynamic and mobile. Why does this change happen? Why do people leave their douar and family? These questions, among others, have been examined in order to bring out explanations concerning demographic issues and migration in the Chtouka-Massa plain.
Abstract FR:
Trente-neuf mille habitants vers 1931, cent trente-cinq mille en 1982, et sans doute plus de cent soixante-dix mille en 1992, la population rurale des Chtouka-Massa ne cesse d'augmenter. Outre une densité moyenne longtemps demeurée faible (20hab. /Km2) jusqu'au XXème siècle, la population des Chtouka-Massa est caractérisée par sa répartition inégale. En 1992, la région apparaît comme un espace fortement peuplé (92 hab. / km2). La densité moyenne a quadruplé et d'importants bouleversements sont survenus au niveau de sa répartition. Les vieux foyers de peuplement connaissent toujours de très fortes densités au point qu'actuellement la fraction de Tassila par exemple a plus de 131 hab. / km2 à cause de l'accroissement de sa population. La côte atlantique, les parties nord et nord-est de la plaine connaissent de très faibles densités, ils ne dépassent guère 10 à 40 hab. / km2. Ceci est du à l'exode rural incomplètement compensé par la croissance de la population des douars dans ces régions. Depuis une vingtaine d'années, on assiste à un spectaculaire dynamisme de la population et de sa mobilité spatiale. Pourquoi ce changement ? Pourquoi quitter son douar et sa famille ? Ces questions parmi d'autres ont fait l'objet de recherche dans cette étude pour apporter des éclaircissements aux aspects démographiques et aux mouvements migratoires dans la plaine des Chtouka-Massa.