L'espace en mouvement : dynamiques migratoires et territorialisation des familles libanaises au Sénégal
Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Lebanese immigration in senegal took place essentially during the colonial period, until the end of the 1960s. Then, should it be belevied these orientals had rank like middlemen between africans and europeans and almost, had formed a class-group, homogeneous in his strategies and spatially regrouped ? understand how a social group (here, lebanese), take part in a mobility process react, adjust himself, elaborate his life spaces, until his local culture, localized. . . "territorialized" is the aim of the study. Lebanese had indeed constitute a territory in the centre of dakar, but it is not a ghetto sector or uarter : this families migrants territory long remained both partitioned and buttressed on himeself, long organized for and by trade, for and by dwelling. It's a social space only familial and not so geographic (country) nor of the community (confessional). That does not prevent, simultaneously, an important migratory dynamic running to central and western africa, western europ, america, lebanon. . . As welle as strong ties between a part of the families and localities of their extraction. There is no incompatibility between a "territorialization" process and the opening of new migratory channels, in the lap of same families and accross several generations of migrants issue.
Abstract FR:
L'immigration libanaise au senegal a eu lieu, pour l'essentiel, durant la periode coloniale et jusqu'a la fin des annees 1960. Faudrait-il croire alors que ces orientaux arabes sont venus se placer en intermediaires indispensables entre africains et europeens, et surtour qu'ils ont forme un groupe-classe, homogene dans ses strategies et regroupe spatialement ? l'objectif de l'etude a ete de tenter de comprendre comment un groupe social (ici, libanais) entre dans un processus de mobilite reagit, s'adapte (en developpant differents types de strategies economiques, territoriales, matrimoniales, "educatives". . . ), elabore ses espaces de vie - et jusqu'a sa culture locale, localisee. . . Territorialisee. Effectivement, les libanais ont constitue un territoire, dans le centre de dakar, sans qu'il s'agise d'un secteur ou d'un quartier-ghetto : ce territoire de familles de migrants est reste jusqu'a peu a la fois cloisonne et arc-boute sur lui-meme, organise longtemps par et pour le commerce, par et pour l'habitat : c'est un espace social uniquement familial et non pas communautaire (confessionnel) ou geographique (villageois). Il n'empeche pas, simultanement, une dynamique migratoire importance en direction de l'afrique centrale et occidentale, de l'europe de l'ouest, de l'amerique, du liban. . . Ainsi que l'existence de liens solides (de differents types), entre une partie des familles et leurs localites d'origine. Il n'y a pas d'incompatibilite entre processus de territorialisation et ouverture de nouvelles filieres migratoires, au sein des memes familles et a travers plusieurs generations de descendants de migrants.