Grande faune sauvage et circulation routière en France : essai d'analyse géographique et problèmes d'aménagement
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NantesDisciplines:
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Abstract EN:
A for fifteen years, french cars owners ship increase rapidly and large wild mammals population shows also a constant development. These animals needs to move and to live in calm : they are perturbed by growth of motor vehicles traffic and road networks expansion. By a setting of a national survey, more than 11 000 collisions involving large wild mammals have been counted between 1984 and 1986. This investigation allowed to estimate what is at stake of mortality, to know the conditions of collisions advent and to locate the sensitive areas: the measures able to protect at once road users and ungulates are not numerous and some experiments show very variable effectiveness. Recent highways lead a fragmentation of vital fauna territory : they needed construction of passages wich are setting up to allow wild animals migrations. In 1991, it has been taken stock of about 125 crossings but three quarters of them are not used by mammals. If cramped-ness of crossings forbid wild animals’ passage, the evolution of territories close to the motorways or their managment, unfit for animals needs, may explain this assessment. It is possible to burden the territory with servitudes, but the contractual way may be preferred : it supposes an early dialogue that allots each pledge. Geographical scale of interactions between toad network and large wild animals must be wide so that means of additional and localized decisions do not result in notable and cumulative effects.
Abstract FR:
Le parc automobile français connait une forte progression depuis 15 ans et les populations de grands mammifères sauvages sont aussi en constante évolution ; leurs besoins de déplacements et de quiétude sont perturbes par la croissance du trafic automobile et l'expansion des réseaux de communication. Par la mise en place d'un recensement national, plus de 11 000 collisions impliquant des grands mammifères sauvages ont été relevées entre 1984 et 1986. Cette enquête a permis d'évaluer les enjeux de la mortalité, les conditions dans lesquelles surviennent les collisions et de localiser les secteurs dangereux : la panoplie des mesures pour protéger a la fois les usagers de la route et les ongulés n'est pas large et les quelques expérimentations montrent une efficacité très variable. Les infrastructures récentes induisent une parcellisation du territoire vital de la faune : elles ont nécessité la réalisation d'ouvrages aménagés pour permettre les migrations de la faune. En 1991, on recensait près de 125 passages dont les trois quarts d'entre eux ne sont pas utilisés par les animaux. Outre l'exiguïté de certains ouvrages, l'évolution des territoires proches de la voie autoroutière ou leur gestion inadaptée aux exigences des animaux sont des éléments d'explication à ce bilan. Si l'on peut grever le territoire de servitudes, la voie contractuelle est a privilégier ; elle suppose une concertation précoce et implique une convention qui répartisse les engagements de chacun. L’echelle géographique d'analyse de la problématique infrastructure de communication - grande faune sauvage doit être vaste, pour que l'addition de décisions ponctuelles n'aboutisse à des effets cumulatifs considérables.