Les femmes et la physique
Institution:
Université Marc Bloch (Strasbourg) (1971-2008)Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
In the field of scientific training, physics hold a particular place because it conditions future attitudes towards technical professions. Yet, as soon as they enter secondary school, girls show less interest in physics. Than boys, they find the subject also more difficult. A large number of them will take options in literature to avoid physics. After a large survey of international bibliography, of different hypotheses trying to explain that difference in attitude and performance as regards brain structure, ways of learning, educational habits and stereotyped social expectations leading to role and identity conflicts, the aim of this study is to find out the responsibility of the school system itself which, by the very themes chosen in the physics curriculum, the way the subject is taught and the pupils streamlined, makes the access to physics easier for boys. The teachers themselves admit making no difference between the sexes and therefore are not aware that to build up their sexual identity, boys and girls are very sensitive to social stereotypes and to help girls to appropriate a basic scientific culture without blocks, we still have to imagine a way to present the subject while girls will not identify with the male's world
Abstract FR:
Dans l'éducation scientifique, la physique a une place a part car elle conditionne l'attitude future envers les professions a dimension technique. Or, depuis le collège, les filles montrent moins d'intérêt que les garçons pour la physique qu'elles trouvent aussi plus difficile. Elles prendront en grande majorité au lycée des options littéraires pour éviter cette matière. Apres un tour d'horizon bibliographique dans la littérature internationale des différentes hypothèses cherchant a expliquer cette différence d'attitude et de performance, au niveau de la structure du cerveau, du style d'apprentissage, des habitudes éducatives et des attentes sociales stéréotypées entrainant des conflits de rôle et d'identité, cette étude pose la question de la responsabilité du système scolaire lui-même, qui, par les thèmes choisis dans les programmes de physique, le style d'enseignement de cette matière, l'organisation des filières, favorise plutôt l'accès de la physique aux garçons. Les professeurs eux-mêmes, en disant ne faire aucune différence, méconnaissent le fait que, pour construire leur identité sexuelle, filles et garçons sont très sensibles aux stéréotypes sociaux et que, pour aider les filles à s'approprier une culture scientifique sans blocages, il reste à inventer une présentation de la matière qui ne s'identifie pas pour elles a l'univers masculin