Savoirs, ironie et relation pédagogique : contribution à une exploration de la formation de la citoyenneté en classe de Bac Professionnel par alternance, au prisme d'incidents critiques
Institution:
PauDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
The general problematic of the thesis consists in exploring the educational relationship in its connection to politics and citizenship, when extremist wording speeches happen with pupils in a class of alterning professional training and when the teacher takes irony as a connection to the outcoming of knowledge. People are involved in a confronting values work mediatized by the connection to pupils understanding and the teacher's position, writen down in political and epistemological contexts which give a change to the educational methods. The methodology viewed is backing, under the angle of pragmatical linguistics (C. Kerbrat-Orecchioni) and semantic grammar (P. Charaudeau), first of all on the analytic qualitative approach of pedagogical sequences recorded during the training period, and, on the other side, with more clinical analysis of these same sequences. The theorical assizes of research concern works carrying on philosophy and politics (H. Arendt, M. Maffesoli, K. Popper), the institutional (M. Lobrot, F. Oury et A. Vasquez, F. Imbert), diversified (A. De Peretti) and of the alternate training teaching skills, in connection with psychanalysis (M. Cifali), and a complex approach of the educational relationship (F. Lerbet-Sereni) within the context of a biocognitive approach of the subject-in-relation autonomy (E. Morin, F. Varela, G. Lerbet). The works about the irony laugh are backing on the psychanalytic (S. Freud), philosophical (V. Jankelevitch) and literary (P. Schoentjes) fields
Abstract FR:
La problématique générale de la thèse consiste à explorer la relation pédagogique dans son rapport au politique et à la citoyenneté, quand des énoncés de discours extrémiste surviennent dans une classe d'élèves en formation professionnelle par alternance et que l'enseignant fait de l'ironie un objet de rapport au savoir en conséquence. C'est donc dans un travail de confrontation de valeurs que les acteurs de la relation s'engagent, travail médiatisé par le rapport au savoir des élèves et la posture de l'enseignant, et inscrit dans des contextes politique et épistémologique différents qui font varier les méthodes pédagogiques. La méthodologie envisagée s'appuie, sous l'angle de la linguistique pragmatique (C. Kerbrat-Orecchioni) et de la grammaire sémantique (P. Charaudeau), d'une part sur l'approche qualitative analytique de séquences pédagogiques enregistrées au cours d'un cycle de formation, et, d'autre part, sur des analyses à caractère plus clinique de ces mêmes séquences. Les assises théoriques de la recherche concernent des travaux portant sur la philosophie et le politique (H. Arendt, M. Maffesoli, K. Popper), la pédagogie institutionnelle (M. Lobrot, F. Oury et A. Vasquez, F. Imbert), diversifiée (A. De Peretti), de l'alternance, en lien avec la psychanalyse (M. Cifali), ainsi qu'une approche complexe de la relation pédagogique (F. Lerbet-Séréni) dans le cadre d'une approche biocognitive de l'autonomie du sujet en relation (E. Morin, F. Varela, G. Lerbet). Les travaux sur le rire de l'ironie s'appuient sur les champs psychanalytique (S. Freud), philosophique (V. Jankélévitch) et littéraire (P. Schoentjes)