Abstract FR:

A Brazzaville, l'urbanisation altère les composantes du milieu tropical humide, mais sabs les occulter complètement. Il subsiste des complexes écologiques favorables aux insectes vecteurs de maladies parasitaires (comme le paludisme) ou virales (fièvre jaune). Le manque d'hygiène consécutif a l'insuffisance des équipements de salubrité constitue le second facteur de risque pathogène, lie au sous-développement et a des choix discutables de politique urbaine. Les mutations sociologiques et les disparités de richesse induisent de fortes inégalités sociales et spatiales dans l'exposition des citadins a ces 3 catégories de risques pathogènes. A partir d'indicateurs concernant les femmes et les enfants (état nutritionnel, diarrhées. . ), cette thèse montre que l'état de santé est meilleur à Brazzaville qu'en milieu rural. Mais il existe une forte dégradation du niveau sanitaire, du centre vers la périphérie de la ville. Les inégalités entre quartiers sont plus fortes que les écarts entre Brazzaville et les campagnes. Le développement rapide du sida à Brazzaville conduit à s'inquiéter sur l'avenir sanitaire de la capitale. Or la sante n'a jamais été prioritaire dans le budget congolais, et la grave économique actuelle accentue le fatal désengagement DSE l'état, en particulier dans le domaine préventif : le système public de soins s'effondre. Les citadins s'adressent à une multitude de recours thérapeutiques parallèles : infirmeries clandestines, herboristes, médecine traditionnelle, sectes thérapeutiques. Leur succès provient non seulement des carences du système public de soin. . .