thesis

Du lien social sous le mode de la co-errance dans un environnement post-moderne

Defense date:

Jan. 1, 2007

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Institution:

Nantes

Disciplines:

Authors:

Abstract EN:

Our reasoning which aims at giving a new shape to social link is twofold. We first had a hypothetico-deductive reasoning. It consisted in listing the characteristics of a new social link in a post-modern society. The second step was derived from professional observations of young people with serious social problems. Wandering off and precarious situations are used as a way to analyse the whole society. To finish we will compare this notion of “co-wandering” with different theories (social psychology, logic, linguistics, psychoanalysis, anthropology). In order to make our reasoning and our hypothesis valid, we conducted semi-directive interviews with ten social workers. Moreover, about fourty people were given questionnaires (youth workers, teachers, trainers). We have created links between their answers and comments and the various chapters of this study. In our conclusion, we tried to spot some unanswered questions about the validity and relevance of our study. Finally we have outlined what could be done to make people become sensitive to co-wandering.

Abstract FR:

Il s’agit dans une double démarche de configurer une nouvelle modalité du lien social sur le mode de la co-errance. La première qu’on dira hypothético-déductive est de décliner d’une société post-moderne les caractéristiques d’un nouveau lien social. La seconde, par une démarche praxéologique, sur un axe empirico-inductif, à partir d’observations professionnelles auprès de jeunes en grande difficulté sociale, d’accorder à ces situations d’errance et de précarité la qualité d’analyseurs du corps social. Puis nous confronterons cette notion de co-errance à des ensembles théoriques diversifiés (psychologie sociale, logique, linguistique, psychanalyse, anthropologie). Pour valider notre questionnement et nos hypothèses, nous avons conduit une série d’entretiens semi-directifs auprès de 10 intervenants sociaux et soumis à 2 questionnaires une quarantaine de personnes (éducateurs, enseignants, formateurs) Nous avons articuler leurs réponses et leurs commentaires aux différents chapitres de ce travail. Dans notre conclusion, nous essaierons de repérer les interrogations maintenues sur la validité et la pertinence de cette recherche et d’esquisser ce qui pourrait configurer une possible « pédagogie » de la co-errance.