Les filles face aux classes de mathématiques supérieures et spéciales : analyse des déterminants des choix d'une filière considérée comme atypique à leur sexe
Institution:
DijonDisciplines:
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Abstract EN:
In spite of the official coeducational system for all superior teaching formations for the past twenty years or so, the scientific preparatory classes for math-physical sections remain a masculine bastion since girls represent less than a quarter of the students. In the first part of this thesis, we tried to explain why girls with a scientific final exam choose less than boys possessing the same final exam to follow a math-physical scientific preparatory section. For this, we led an investigation on the potential " fishpond " of this path with pupils from scientific high schools in Paris and it's region. In the second part, our work consisted of putting into evidence the conditions that make this orientation so unlikely for a minority of girls who choose to pursue it. Our next goal was to study how girls live the two years preparation and how they construct their future from their school and personal experiences. Our work is also based on a longitudinal analysis of feminine and masculine pupils from special math sections of 3 scientific preparatory classes of 3 high schools in Paris region.
Abstract FR:
Malgré la mixité officielle de toutes les formations d'enseignement supérieur depuis plus d'une vingtaine d'années, les classes préparatoires scientifiques de type maths-physique demeurent un bastion masculin puisque les filles ne représentent encore qu'à peine un quart des étudiants. Dans la première partie de cette thèse, nous avons cherché à expliquer pourquoi les filles titulaires d'un baccalauréat scientifique s'orientent moins que les garçons possédant le même baccalauréat vers les classes préparatoires scientifiques maths-physique. Pour cela, nous avons mené une enquête sur le + vivier ; potentiel de cette filière, à savoir des élèves de terminale scientifique de 4 lycées d'Ile de France. Dans la deuxième partie, notre travail a consisté à mettre en évidence les conditions qui rendent possible cette orientation improbable pour la minorité de filles qui s'y engage. Notre recherche a eu pour but également d'étudier comment les filles vivent ces deux années de préparation et comment à partir de leurs expériences scolaires et personnelles, elles construisent leurs perspectives d'avenir. Notre travail est basé sur une analyse longitudinale d'élèves féminines et masculins scolarisés en classes de mathématiques supérieures puis de mathématiques spéciales de 3 classes préparatoires scientifiques de 3 lycées de la région parisienne.