Abstract FR:

Les relations entre parents, enfants, école représentent une réalité complexe difficile à cerner. En France, l'ouverture des écoles sur l'extérieur répond de plus en plus à une nécessité. L'équilibre entre école-service et institution-école devient instable. Comment se négocie cet équilibre dans un autre pays de la CEE ? Au cœur de cette gestion il y a le macro-système qu'est le système éducatif. Les instructions officielles, la formation, les notes de services, les évaluations, les conseils, sont autant de moyens, de créer des actions et des réactions sur le terrain. Un bref rappel historique des deux systèmes éducatifs, nous permettra de définir en quoi l'un ou l'autre fut organisé dans une volonté d'ouverture ou de fermeture, déterminant des zones de perméabilités plus ou moins fortes. Nous définirons la classe comme un système complexe ouvert, visant à informer et transformer. Notre hypothèse est que le système-classe entretient avec le système des attentes parents, enfants, enseignant des relations telles que celles-ci puissent modifier leurs fonctionnements. Les écarts entre les attentes du maitre, des enfants et celles des parents représentent des "bruits" pour le système-classe. D'après la loi de Ahsby de la "variété requise", il doit augmenter son niveau de complexité afin d'intégrer ces bruits au sein de son auto-organisation. Ces interactions se situent dans une zone à la fois externe et interne aux systèmes. Nous la nommerons interface. Par trois questionnaires, adressés à trois moments différents, nous avons atteint 588 sujets. Pour donner du sens aux moyennes, outre les questions ouvertes, nous avons mené des entretiens contradictoires et des observations dans chaque école. Nous avons construit un modèle mesurant un indice de complexité des systèmes-classes. La mise en relation de ces matériaux, nous permet d'ouvrir quelques pistes de réflexions sur les interfaces qui se jouent entre école/classe/parents/enfants.