La Maison et la ville en Bretagne : politiques urbaines, partis d'urbanisme et comportements résidentiels
Institution:
Rennes 2Disciplines:
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Abstract EN:
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Abstract FR:
Le phénomène pavillonnaire des années 1970-80 a pris en Bretagne une acuité particulière. Ceci tient au fait qu'aux facteurs idéologiques et socio-économiques nationaux, s'ajoutent des éléments spécifiques à la région. Un système particulier de la demande d'habitat individuel s'est mis en place dont les effets spatiaux ont été accentues par les caractères de l'espace agraire (dispersion, densité des réseaux. . . ). La relative précocité du contrôle du sol a eu des effets ambigus. Il s'est toujours appliqué avec un temps de retard par rapport à la vague de périurbanisation. Les partis d'aménagement sont contrastes d'une commune à l'autre. Même si la concentration récente tend à l'emporter. En ville, la maison individuelle est la pierre de touche de toutes les politiques d'urbanisme des nouveaux quartiers ses effets d'inertie l'emportent en zone péricentrale où la valorisation est rapide c'est la demande et la concurrence périurbaine qui l'a progressivement imposée dans les zones d'habitation des marges externes des villes centres. En périphérie sa part est presque exclusive. L'espace résidentiel, social et urbanistique, s'y organise de manière auréolaire en fonction du statut familial et revenu. Mais ses aspects sont rendus plus complexes par les effets des cycles de croissance, l'inertie des formes urbaines, des images, le rôle des axes et des pôles d'emploi. Les communes s'avèrent être l'échelon le plus pertinent de l'analyse des systèmes locaux d'interaction dans le domaine de l'habitat et de l'urbanisme. Ici encore la maison est une clé de lecture et un révélateur des politiques urbaines