thesis

Le Végétal dans les espaces urbains et périurbains des petites antilles : Le cas de Fort-De-France

Defense date:

Jan. 1, 2007

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Institution:

Antilles-Guyane

Disciplines:

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Abstract EN:

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Abstract FR:

L'importante urbanisation qui affecte les Petites Antilles, notamment la Martinique, amène à s'interroger sur le rôle de la nature dans la ville tropicale, notamment celui du végétal (arbres, plantes, fleurs). Jardins privés urbains, espaces verts grand public, jardins botaniques ou parc floraux, zones naturelles péri urbaines aménagées, arbres remarquables ou d'alignement, sont révélateurs d'une part du type de rapport qu'une société, qu'une ville entretient avec la nature d'autre part de la teneur des relations humaines entre les individus. Deux hypothèses sont émises et constituent la trame principale de notre démonstration. La première est que le végétal en milieu urbain est un facteur de cohésion sociale et doit donc être un élément primordial de tout aménagement urbain. La seconde avance l' idée que le végétal à travers les jardins privés urbains des différents types de quartiers de la ville, est un facteur de différenciation spatiale du fait que leur composition botanique obéit à la loi économique d'Engel (Engel, 1857). Quelles sont les traductions socio-spatiales du rapport ethnobotanique urbain à différentes échelles (habitat, quartier, ville)? Quels sont les outils de gestion pouvant être mis en place pour améliorer la prise en compte du végétal dans les villes des Antilles? Cette réflexion s'articule autour des trois concepts géographiques suivants: attraction/répulsion; centre/périphérie; spatialité différentielle. La ville de Fort-de-France reste le cadre d'étude principal, mais d'autres espaces urbains comme Roseau (Dominique), Castries (Sainte-Lucie), Willemstad (Curaçao, Antilles néerlandaises) sont abordés.