Les déperditions d'élèves en France 1960-1985 : ce qu'elles révèlent, ce qu'elles suggèrent
Institution:
Lyon 2Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
This research aims at identifying how stable was the french school attribution of form numbers of pupils along the 12 level; for 27 years, the average of the last form number is about 13 of the initial one, in spite one, in spite of increase and reforms; the key ratio to national a local percentages is the number of baccalaureates to form numbers. Attrition seems so to be the relation between the structure and nature of the system and national numbers. But the out put, though regulated, depends on the structure of populations : locally the gap between best and worst reaches 15 pts on large areas to 28 pts (DEPRTMTS) and 40-60 on district scale. This raises two questions: what is the nature of the system? How and why does it depend on the influence of surroundings (economic, social, professional), specialy during the first 7 years of schooling?The second part deals with age, sex and social belonging of pupils in connexion with the system. In each social group, there are pupils fitting with it, but it is largely depending on cultural and professional levels of parents and schools; anyway there is a gap for 2 3 of the pupils, early enough, between our didactics and their types of cognition. This raises the next questions: how does brain work? What is the part of relationship between growth and the acquisition of meaning? What can we trace out of school bulletins showing off personal cognitive routes in skills and performances?
Abstract FR:
L'étude des effectifs scolaires français, de 1960 à 1987, pouvait-elle apporter un éclairage explicatif à l'érosion qui réduit l'effectif initial au tiers de son chiffre au baccalauréat ? La constance de cette réduction, avérée dans le temps malgré augmentations d'élèves et réformes est cependant sujette à des variations importantes dans l'espace français (écarts de 15 à 60 points pour l'accès au lycée entre localités ou zones voisines). Ceci pose deux questions : quelle est la nature du système et à quelles influences sont dues les disparités constatées entre les populations, selon les stades de scolarisation ? (première partie). Quant aux élèves (seconde partie), les parcours scolaires s'expliquent par l'âge, le sexe et l'appartenance socio-professionnelle ; mais qu'il s'agisse des plus âgés, des garçons, ou des milieux en difficultés, on observe, en chaque C. S. P. , la formation d'élèves qui, en rapport de convenance avec le système, y réussissent et constituent un corps aux parcours analogues, et la dérivation, par redoublements et réorientations, d'une majorité dont les modes et types cognitifs sont autres. Ces observations posent question : quelles sont les modalités de fonctionnement cérébral, surtout pendant les sept premières années d'école (perte : - 40 % environ) ? Quels types d'interactions influent sur le développement cognitif ? Que peut-on dire des "traces de parcours scolaires personnels", tels qu'on les observe dans les bulletins et livrets successifs ? Clarifier les éléments de réponse à ces questions nous paraît constituer un préalable de recherches propices à apporter une action d'amélioration.