thesis

Vulnérabilité du système socio-environnemental en domaine sahélien : l'exemple de l'estuaire du fleuve Sénégal. De la perception à la gestion des risques naturels

Defense date:

Jan. 1, 2010

Edit

Institution:

Strasbourg

Disciplines:

Authors:

Abstract EN:

The Sahel is subject to high variability resulting hydroclimatic years by a return to rainy winters recently. The estuary of the Senegal River located in the northern part suffers the consequences of these climatic fluctuations. In 2003, the flooding of the Senegal River had precociously pushed the Senegalese authorities to relocate the mouth of the Senegal River 25 km upstream. This decision resulted the urgency of profound changes of the hydrological behavior and hydrodynamics of the estuary. The objective of this work is to highlight the conflictual relationship of man and environment, particularly illustrating a firm comprehensive approach to geography at the interface between man and nature. These show, first, that society creates vulnerabilities through its various modes of land in an area which is already weakened by its physical condition. Secondly, that the various policies to mitigate natural hazards have led a more potential vulnerability due to lack of awareness of risk perceived by the people in developing countries.

Abstract FR:

La zone sahélienne est sujette à une forte variabilité hydroclimatique qui se traduit ces dernières années par un retour à des hivernages pluvieux. L’estuaire du fleuve Sénégal qui se trouve dans sa partie septentrionale subit les conséquences de ces fluctuations climatiques. En 2003, la crue du fleuve Sénégal qui s’annonçait précocement avait poussé les autorités sénégalaises à délocaliser l’embouchure du fleuve Sénégal à 25 km en amont. Cette décision prise dans l’urgence a entraîné de profondes modifications du comportement hydrologique et hydrodynamique de l’estuaire. L’objectif de ce travail est de mettre en évidence la relation conflictuelle de l’homme à l’environnement, notamment illustrer une approche de géographie globale qui se situe résolument à l’interface homme/nature. Il s’agit de montrer, d’une part, que la société engendre des vulnérabilités par ses différentes modes d’occupation du sol dans un espace qui est déjà fragilisé par ses conditions physiques. D’autre part, les différentes politiques visant à atténuer les risques naturels ont induit une vulnérabilité plus insidieuse du fait d’une absence de culture du risque perceptible dans les pays en voie de développement.