thesis

Le pays Malinké de Côte d'Ivoire : Aire ethnique et expansion migratoire

Defense date:

Jan. 1, 1987

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Institution:

Rouen

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

Despite rather propitious natural conditions, the Malinké land in Ivory Coast is thinly populated, with an average density of 7,5. Such under-peopling proceeds from historical as well as sanitary causes. Moreover, the increase of population is quite moderate, owing to wide-spread emigration ; large parts of the land are even deserted by their inhabitants. Agriculture remains their prevailing activity. Of extensive type, it belongs to shifting cultivation. Large developing action has been undertaken for nearly twenty years ; results have been mainly disappointing, although irregular, according to parts and types of action. The urban net of the land is scarcely develpped compared to what it used to be and, especially, to the southern one. In a few words, a lagging country in terms of Ivorian development. In contrast with the Malinké central ethnic area, migratory dependencies along the lower coast have drawn out the more enterprising part of the ethnic population. The southern urban net owes a lot to Malinké people. Their main occupations are of urban type : commerce (ancestral ethnic occupation), transport, craftsmanship. Nowadays, more than half the Malinké people live outside the ethnic area, but keep up close relationship the Malinké land.

Abstract FR:

Le pays malinké de Côte d'Ivoire, malgré un milieu naturel assez favorable, est, avec une densité moyenne de 7,5 une région peu peuplée. Ce sous peuplement a des causes historiques mais aussi sanitaires. D'autre part, la population connaît une croissance très modérée du fait d'un important courant d'émigration ; de vastes régions se vident même lentement de leurs habitants. L'agriculture reste l'activité dominante de cette population. De type extensif, elle se classe dans les agricultures itinérantes sur brûlis. Depuis une vingtaine d'années, d'importantes opérations de développement ont été mises en place avec des résultats dans l'ensemble décevants, mais inégaux suivant les régions et les opérations. Le réseau urbain de la région est peu développé, comparé à ce qu'il fut autrefois, et surtout par rapport à celui du sud. En résumé, une région peu dynamique dans le contexte ivoirien. Contrastant avec l'aire centrale ethnique malinké, les annexes migratoires de Basse Côte ont drainé l'essentiel du dynamisme de l'ethnie. Le réseau urbain du sud doit beaucoup aux Malinké. Ceux-ci y occupent surtout des activités de type urbain : commerce (activité ancestrale de l'ethnie), transport, artisanat. Aujourd'hui, plus de la moitié des Malinkés vit en dehors de l'aire ethnique, mais garde des rapports étroits avec le pays Malinké.