thesis

Mise en carte et gestion territoriale des risques en milieu urbain sahélien à travers l'exemple de Niamey (Niger)

Defense date:

Jan. 1, 2010

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Institution:

Strasbourg

Disciplines:

Authors:

Abstract EN:

Urban hazard are a major concern in cities around the world and especially in those developing countries where priorities are huge and ridiculous means. The city as an area of development or place for shelter can no longer meet the needs of city dwellers, although essential. In Niamey, the hazards relate to all urban landscapes of the city. Spatialization of hazards shows that the barriers between “rich and poor” are sometimes exceeded by the hazards. However in all cases, the most vulnerable are often the most disadvantaged because of their low resilience. Hazard perception by some actors fighting for their survival does not prevent dare defy probability. Indeed, between a probable event and the harsh realities of daily life, the choice is always simple: to live with these circumstances without too much worry about tomorrow's uncertainties. The survey of 600 households showed the degree of hazard exposure throughout the city. Beyond the differentiation of individual behavior, the results show a real willingness to participate actively in the life of the city because all actors recognize their responsibility in danger for society. However, the real problem seems to be the crisis of trust between rulers and ruled. However, urban hazards in Niamey are widely due to a lack of consultation between stakeholders and coordination of actions. In short, urban hazard reveals the procrastination of a management system as unfair and inefficient. But if poverty is the bed of the risks and violence, poor governance is the cloth in which they cover themselves and their implosion is detrimental to all of society.

Abstract FR:

Les risques urbains constituent un sujet de préoccupation majeure dans les villes du monde entier et singulièrement dans celles des pays sous-développés où les priorités sont immenses et les moyens dérisoires. La ville considérée comme un espace d’épanouissement ou de refuge n’arrive plus à répondre aux besoins parfois essentiels des citadins. A Niamey, les risques urbains concernent tous les paysages de la ville. La spatialisation des risques montre que les barrières entre « riches et pauvres » sont parfois dépassées par les risques même si dans tous les cas, les plus vulnérables sont souvent les plus démunis du fait de leur faible résilience. La perception des risques par certains acteurs en lutte pour la survie ne leur empêche pas d’oser braver cette probabilité. En effet, entre un événement probable et les dures réalités quotidiennes, le choix est toujours simple : vivre au présent sans trop se soucier des incertitudes du lendemain. L’enquête menée auprès de 600 ménages a mis en évidence le degré d’exposition aux risques dans l’ensemble de la ville. Au-delà de la différenciation des comportements individuels, les résultats montrent une réelle volonté de participer activement à la vie de la cité car tous les acteurs reconnaissent leur part de responsabilité dans le danger qui guette la société. Cependant, le réel problème semble être la crise de confiance entre gouvernants et gouvernés. Or, les risques urbains à Niamey résultent en grande partie d’un manque de concertation entre les acteurs et de coordination des actions. Bref, les risques urbains révèlent les atermoiements d’un système de gestion aussi injuste qu’inefficace. Or si la pauvreté est le lit des risques et des violences, la mal gouvernance est le drap dans lequel ils se couvrent et leur implosion est préjudiciable à toute la société.