Le traitement de l'erosion marine sur la cote septentrionale du gabon de l'embouchure de l'ogooue a l'estuaire du mouni
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Longue de plus de 300 kms. La cote septentrionale du gabon, ou alternent secteurs rocheux, marais maritimes a mangrove et cordons littoraux sableux, abrite plus de 48% de la population totale du pays. 67% de la population urbaine, 97,5% de la population cotiere et a vu l'installation des deux principales villes du pays : libreville et port-gentil. Cette cote est soumise a une vive erosion, tres vive selon les zones certes mais qui, ramenee a l'echelle regionale, reste d'ampleur relativement modeste (la 2m/an en moyenne a certains endroits). Cette erosion, qui se manifeste par d'importants degats aussi bien sur les rivages demeures naturels que sur ceux qui ont ete artificiellement amenages est l'oeuvre non seulement des agents de la dynamique littorale naturelle mais aussi de la presence des hommes le long des cotes et des divers usages qu'ils en font. Le recul du trait de cote, resultante inevitable de l'erosion, represente un danger pour les constructions et autres infrastructures situees a l'arriere de la cote ; il fait l'objet d'un traitement administre au gabon par les particuliers (personnes physiques), les societes privees, les autorites portuaires et l'etat. Si ce traitement est parvenu un tant soit peu a stabiliser certains secteurs cotiers ou il semble avoir ete bien concu, en d'autres, plus nombreux ,il s'est solde par un cuisant echec et necessite par consequent d'etre repense.