Abstract FR:

Dernièrement, à partir des années 70, un changement généralise des anciennes tendances de l'urbanisation se met en place dans le monde. Ce ne sont plus seulement les grandes villes qui s'accroissent. Une émergence des villes placées au-dessous des plus grandes, est le trait le plus remarquable de la nouvelle dynamique urbaine. Au Venezuela, l'élément "moteur" de l'économie était autrefois la rente pétrolière, la politique de localisation des investissements et de redistribution des ressources financières provenant du pétrole ont marqué l'organisation de l'espace. La capitale du pays et les villes sièges des gouvernements des États, ainsi qu'une cohorte de villes moyennes, étaient les principales bénéficiaires des investissements publics, devenant ainsi en les centres urbains les plus dynamiques. Suite aux années 80, la conjonction de facteurs : externes, associés aux transformations politico-économiques au niveau global, ainsi que internes, liés à la logique rentière elle-même, ont plongé ce pays dans une crise politico-économique sans précédent au cours de son histoire. Il transite aujourd'hui d'un modèle de développement "capitaliste rentier" vers un schéma "capitaliste pétrolier". Au niveau géographique, quatre des villes moyennes vénézuéliennes s'érigent aujourd'hui, en tant que "villes intermédiaires". Elles sont les plus attractives pour la localisation des activités économiques les plus importantes, les mieux armées pour devenir des centres autonomes par rapport à la capitale, et celles qui réunissent les meilleurs équipements et services. De plus, elles attirent les investissements étrangers, tout en étant reliées à des réseaux qui dépassent le contexte national. A partir des notions mises en relief à partir de l'émergence des "villes intermédiaires", nous proposons un exercice méthodologique qui permet d'établir une typologie des villes moyennes vénézuéliennes, en identifiant parmi celles-ci les villes ayant un profil d'intermédiaire".