thesis

Géographie pastorale au Sahel central

Defense date:

Jan. 1, 1994

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Institution:

Paris 4

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

This study, which turns on "pastoral geography in central Sahel", has followed for twenty five years, the Tibu, Fulani, Tuareg and Arab communities of wandering breeders in north Burkina, east Niger and part of Chad, broad expanse of countries corresponding to the Chad arid basin. To follow the whole tribes taken for examples, we have developed an original graphic method permitting analysing the special evolutions of pastoral areas ran by sahelian breeders. Variations of positions consecutive of the two dryness 1969-1974 and 1984-1985 show up to which point, these pastoral systems have been hardly stroken about their economy during the last two decades. Yet, in spite of major disparaging senses and irreversible run suffered by their environment, most of communities have surmounted somehow or other the last two arid sessions. The more mobile still keep an effectual wandering life based on the Sahel, a third of them has migrated to Sudanian zone, whereas a tenth of families has given up breeding. Beyond these unequal scores, the normal rearing insertion in Sudanian zone agricultural scope show off the problem of coexistence between two extensible modes of running natural spots, even when general barrenlessing and population growth reduce available agricultural and routing lands.

Abstract FR:

Ce travail qui porte sur la "géographie pastorale au sahel central", a suivi durant vingt-cinq ans les communautés toubou, touarègue, peule et arabe des éleveurs nomadisant dans le nord du Burkina-Faso, de l'est du Niger et la partie du Tchad médian d'ouest en est, vaste ensemble de régions correspondant à la partie aride du bassin versant du lac Tchad. Pour suivre l'ensemble des tribus prises en compte, nous avons développé une méthode graphique originale permettant d'analyser l'évolution spatiale des aires pastorales exploitées par les éleveurs sahéliens. Les variations de positions consécutives aux deux sècheresses 1969-1974 et 1984-1985 montrent à quel point ces systèmes pastoraux ont été durement frappés dans leur économie au cours des deux dernières décennies. Néanmoins en dépit des péjorations majeures et des pertes irréversibles subies par leur environnement, la plupart des communautés ont surmonté tant bien que mal les deux derniers épisodes arides. Les plus mobiles conservent encore un nomadisme efficace centre sur le Sahel, un tiers d'entre elles a émigré en zone soudanienne, tandis qu'un dixième des familles a abandonné l'élevage. Au-delà de ces scores inégaux, l'insertion de l'élevage nomade dans le domaine agricole soudanien pose le problème de la coexistence de deux modes extensifs d'exploitation du milieu naturel, alors que l'aridification générale et la croissance démographique réduisent les terres à parcours et agricoles disponibles.