Systèmes de culture et évolution de l'espace rural dans les plateaux du Sud-Ouest (Togo)
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Abstract EN:
Abstract under the influence of various cultural systems and the immigrant rural societies, the south-western plateaus have known evolution with small shrub culture introduction (coffee and cocoa) and with the development of plantation economy. From yesterday traditional culture of self-consumption, peasantry in the region now is turned toward farming exportation. This farming method development has been possible thanks to the presence in the region, since 1971, para-states support, principally national society for coffee and cocoa renovation (s. Rc. C), and thanks to the contribution of immigrant rural communities among which se find and an important native society from north-Togo. The preservation of this outside workmanship in farms has needed specific agreements (contracts). Since than, the landscaping has undergone modifications and development as land using and farming methods. The interest shrub culture led to new clearing of cultivation and extension of areas. In the new agriculture politics, the food crops had a small place. Most of the time, they are practiced on top sides and savannah environments where agronomical conditions are not really favorable. The mode of agricultural system actually interested the farmers, the planters and the whole rural societies. Unfortunately, the first years enthusiasm faded away. Innovations appear in agricultural production systems. They take the form of the progressive come-back of food-crops in savannah environment with immigrant peasant societies methods. Like the cash crops, the reappearance of food crops has social consequences (implications) about land use and agrarian system organization.
Abstract FR:
Sous l'emprise des différents systèmes de culture et des sociétés rurales immigrées, les plateaux du sud-ouest connaissent une évolution avec l'introduction des cultures arbustives (de café-cacao) et le développement de l'économie de plantation du système de culture traditionnel d'autoconsommation d'hier, la paysannerie de la région est tournée aujourd'hui vers les cultures d'exportation. La mise en œuvre de ce système d'exploitation agricole a été possible grâce a l'appui des structures para-étatiques qui se sont succédées dans la région, notamment la société nationale pour la rénovation et le développement de la cafetière et de la cacaoyère (s. R. C. C. ) qui, depuis 1971, a favorisé le développement des cultures pérennes, auquel ont participe les sociétés rurales allochtones. Le maintien de cette main-d’œuvre extra-régionale dans les exploitations agricoles a nécessité des contrats spécifiques, dont les implications sur les structures foncières et l'organisation de l'espace rural se lisent a travers les transformations de l'utilisation des sols et les techniques de culture. L'intérêt porté aux cultures arbustives conduit aux nouveaux défrichements et à l'extension des surfaces cultivées. Les cultures vivrières n'ont que peu de place dans cette nouvelle politique agricole. Elles sont pratiquées le plus souvent sur des sols des hauts de versants et des savanes aux conditions agronomiques peu favorables. Le modèle de développement agricole introduit, a suscité dans la région un grand intérêt chez les paysans-planteurs, et l'ensemble des sociétés rurales. Mais l'engouement du début semble s'estomper au bout de quelques décennies. Des innovations apparaissent dans les systèmes de production agricole. Elles se traduisent par le retour progressif aux cultures vivrières, dans les milieux de savane, avec des méthodes des sociétés paysannes immigrées. Comme les cultures d'exportation, la renaissance des cultures vivrières a eu des implications sociales autour de l'utilisation des sols et l'organisation de l'espace agraire.