thesis

Les plantations industrielles et les plantations villageoises de palmiers à huile sélectionnées dans les zones d'intervention de la société camerounaise des palmeraies (So. Ca. Palm) : le cas des régions d'Eseka et de Dibombari

Defense date:

Jan. 1, 1995

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Institution:

Paris 10

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

In order to implement a palm-tree scheme in eastern Cameroon, a development enterprise, the societe camerounaise des palmeraies (so. Ca. Palm), was set up in 1968. Today, its action is extended to 5 areas (mbongo, dibombari, eseka, kienke and edea). Eseka and dibombari areas alone it controls 8 421 ha of improved palm-trees and more than 1 700 employees in industrial palm-groves and 5 154 ha for 1 348 small holders. So. Ca. Palm has achieved a noticeable progress as far as production is concerned but is confronted with problems due to personnel and small holders’ management. These problems are aggravated by the aging of plantations and difficulties in commercializing its products both on national and international markets. If the state cannot efficiently and competently manage with profitability a firm with so. Ca. Palm dimensions, the solution is either privatization or the creation of smaller enterprise, setting up of small structures by which peasants can understand why and for whom they should produce.

Abstract FR:

Dans le cadre de l'exécution du plan palmier à huile au Cameroun oriental, une société de développement, la société camerounaise des palmeraies (so. Ca. Palm) est créée en 1968. Aujourd'hui elle intervient dans 5 régions (mbongo, dibombari, eseka, kienke et edea) et contrôle dans les seules plantations d'eseka et de dibombari, 8. 421 ha de palmiers sélectionnés et plus de 1. 700 employés en plantation industrielle, 5. 154 ha et 1. 348 planteurs en plantation villageoise. Dans la mission de développement de ses zones d'intervention la so. Ca. Palm fait des progrès au niveau de la production, mais connait des problèmes dans la gestion de son personnel et de ses planteurs, problèmes aggraves par le vieillissement de son verger et les difficultés de commercialisation de ses produits sur les marches national et international. Si l'Etat ne peut gérer avec efficacité, compétence et rentabilité une entreprise de la taille de la so. Ca. Palm, la solution c'est la privatisation ou la création des entreprises de taille humaine, c'est-à-dire la mise en place de petites structures qui permettent aux paysans de comprendre comment et pour qui ils doivent produire.