L’engagement des parents dans une action périscolaire en collège : signe d'une implication parentale dans la scolarité de l'enfant ? : l'exemple des études dirigées dans le département des Hauts-de-Seine
Institution:
Paris 10Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
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Abstract FR:
A partir du débat sociologique actuel entre une problématique du système et de la structure et une problématique de l'acteur en situation ainsi que du constat couramment reconnu d'une corrélation entre les difficultés scolaires des enfants de milieu populaire et leur environnement social et culturel, nous souhaitions montrer l'étroite relation entre l'implication des parents dans la scolarité de leur (s) enfant(s) et leur engagement dans un dispositif de soutien scolaire en collège. Ceci nous semble d'autant plus intéressant qu'une frontière est souvent mise artificiellement entre l'école et les familles, de milieux défavorises surtout, alors que celles-ci pourraient justement plus facilement la franchir par le biais de ces études, dirigées par des intervenants volontaires, qui ne sont pas spécialement professeurs et qui, parfois même, sont des personnes extérieures a l'établissement. Parce que les études dirigées (e. D) se déroulent au collège et sont périscolaires, nous sommes partis du principe que les parents allaient répéter-par le biais de ce dispositif d'aide aux devoirs- des attitudes et des comportements analogues à ceux qu'ils ne peuvent pas le faire eux-mêmes- comme des personnes qui ne sont pas forcément pour autant non impliques dans la scolarité de leur(s) enfant(s). Nous supposions, en effet, que l'implication pouvait recouvrir d'autres formes que le simple fait de se déplacer au collège ou d'aider son enfant à faire ses devoirs. . . Et à partir de là, pourquoi ne pas envisager la participation aux e. D comme l'un des signes de cette implication parentale, dans la mesure où ce sont les parents qui sont censés prendre cette décision? Or, nous avons vu que ce n'était pas toujours le cas puisque certains sont plus ou moins mis devant le fait accompli que leur enfant participe à ces e. D. Et pourtant, il relève de leur autorité parentale de les accepter ou non. L'engagement, défini par j. Ladriere, a fait ressortir, ensuite deux axes de notre étude: autrement dit, l'engagement au sens de conduite ou au sens d'acte de décision. Des lors, nous avons pu envisager l'inscription en e. D comme un acte et formuler une autre hypothèse expliquant pourquoi certains parents vont s'engager en ne se limitant qu'à l'acte d'inscrire et d'autres vont être plus impliques. Les désistements, qualifies de prosaïques par certains intervenants, nous ont permis cependant de co