thesis

L'évolution de l'enseignement et de la formation des enseignants du primaire au Burkina Faso (1903-1935) : La qualité de l'enseignement primaire en question

Defense date:

Jan. 1, 1997

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Institution:

Lille 1

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

Our approach in this study is both critical and historical. First of all, there has been a period of limitation of the academic standards compared with the mother country until the end of the second world war. The matter was to train less qualified temporary civil servants and middle executives to back the colonial rulers up. After the creation of the union francaise in 1946, there has been a gradual setting up of the same programmes, diplomas and school structures in west africa as in france since there was a need to train more middle and senior executives for the economic development of the colonial territory. After the independance in 1960, the same school policy has been implemented by the political leaders in upper volta before it has been questioned in the 1970s. From that time, budgets have been revised downwards for all the school department, particulary for the five school masters' training centres there were only two centres left until 1985. The present time school policy aims, first of all, at expanding the primary school teaching. But the shortage of the financial ressources leads to various strategies such as the reduction of the school masters' training period from two years to one (1985-91), the unofficial engagement of teachers without training. . . So that the quality of the primary school teaching has become very worrying. Added to that, many other difficulties have to be taken into account such as the programmes and the time tables, the overnumbering of the classes, the poor equipement of the classes and of the pupils, the lack of authership of the pupils when at home,. . . All things considered, the responsibilities of the political leaders, of the teachers, of the parents and of the pupils themselves are all committed in the quality of teaching.

Abstract FR:

Dans cette étude, notre approche est à la fois historique et critique. Il y eut d'abord une période de restriction des niveaux d'études par rapport à la métropole, jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale. Il s'agissait surtout de former des agents auxiliaires peu qualifies, pour les taches d'exécution et des cadres moyens pour seconder les européens. A la suite de la création de l'union française (1946), on assista à un alignement progressif des programmes, des diplômes et des structures scolaires en Afrique occidentale française (AOF) sur ceux de la métropole ; d'autant plus qu'il fallait désormais former davantage de cadres moyens et de cadres supérieurs pour les besoins de développement économique de ce territoire. La même politique scolaire fut poursuivie par les responsables politiques de la Haute-Volta indépendante (1960) avant d'être mise en cause à partir des années 70. C'est alors que les investissements furent revus à la baisse pour tous les niveaux scolaires ; en particulier, des cinq établissements de formation des maitres, il ne restait plus que deux cours normaux, jusqu'en 1985. La politique scolaire actuelle vise en premier, l'expansion de l'enseignement primaire. Mais l'insuffisance des moyens financiers occasionne différentes stratégies ; notamment, la réduction de la durée de la formation des instituteurs-adjoints de deux a un an (1985-1991), les recrutements parallèles d'enseignants sans formation,. . . Aussi, la question de la qualité de l'enseignement primaire est devenue préoccupante. En plus des difficultés liées a la formation des enseignants, bien d'autres sont à prendre en compte (programme et emplois de temps, surcharge des classes, sous-équipement des classes et des élevés, manque d'encadrement des élevés à la maison, manque de collaboration entre maitres et parents-d’élèves,. . . ). En somme, elle engage la responsabilité des pouvoirs politiques, des enseignants, des parents-d’élèves, et des élevés eux-mêmes.