thesis

Contribution à l'étude des seuils et pointes de pollution dans la région parisienne

Defense date:

Jan. 1, 1987

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Institution:

Paris 4

Disciplines:

Authors:

Directors:

Abstract EN:

At the end of winter, in the beginning of spring and in autumn, some climatic conditions largely favor the appearance of atmospheric peaks of pollution. These ones originated from cars, industries or house heatings are noticed in the surveys from test-substances: carbon monoxide, lead, dusts and sufer dioxide. The acid fall-outs, developing themselves from sulphates or nitrates ejected from the ground, which chemically move about in the atmosphere, also increase in the course of these periods. The anticyclones, mainly continental ones, represent the most numerous floods during the peak times. The eastern weathers and the barometric marshes count as a non-negligible part. During these floods, the quasi-absence of wind and the presence of inversion of temperature in altitude inhibit the right dispersion of pollutes, either horizontally or vertically. To these passive concentrations, some cases of dynamic thermoconvection add in autumn, often stormy, letting the noxious particles fall down on the area. These three climatic reasons exclude the possibility of long distance transport of the pollutes, either towards or from the Parisian area. The capital autofeeding in noxious materials will appear ever since like a reality.

Abstract FR:

Certaines conditions climatiques favorisent grandement, à la fin de l'hiver, au début du printemps et en automne, l'apparition de pointes de pollution atmosphérique. Celles-ci, d'origine automobile, industrielle ou provenant des foyers domestiques, se manifestent dans les relevés à partir de substances test : monoxyde de carbone, plomb, poussières et dioxyde de soufre. Les retombées acides, se développant à partir des sulfates et des nitrates émis au sol qui évoluent chimiquement dans l'atmosphère, augmentent également au cours de ces périodes. Les anticyclones, principalement continentaux, représentent les flux les plus nombreux pendant les pointes. Les temps d'est et les marais barométriques comptent pour une part non négligeable. Lors de ces flux, la quasi-absence de vent et la présence en altitude d'inversion de température empêchent la dispersion correcte des polluants, tant horizontalement que verticalement. A ces concentrations passives, s'ajoutent en automne des cas de thermoconvection dynamique, souvent orageux, laissant retomber les particules nocives sur place. Ces trois causes climatiques excluent la possibilité de transport sur longues distances des polluants, aussi bien vers qu'à partir de la région parisienne. L'autoalimentation de la capitale en matières nocives apparait dès lors comme une réalité.