thesis

L'enseignement de la géographie à l'école primaire, 1867-1991 : les instituteurs face aux programmes et à leur mise en oeuvre : l'inévitable diversité des pratiques d'enseignement

Defense date:

Jan. 1, 1992

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Institution:

Paris 1

Disciplines:

Abstract EN:

This work as gathered and studies the different official regulations on the teaching of geography in primary school in France from 1867 to 1991 ; (texts found in annexe). It also analyses the mechanisms that have led to a variety of teaching practices during the last third of the 19th century. It seems like the teaching of geography suffers from 3 handicaps : the polyvalence of school-teachers, the organization of schooling, where different levels can be pooled together and the young age of pupils. Ministerial regulations have proved unable to properly answer the purpose that the state ans society had assigned to geography and meet the implementation needs of the curricula. Laconims, laxism, ambiguities, contradictions displayed in the texts could be overcome as long as "primary school certificates" (certificat d'études) were delivered. But since 1967, an insidius crisis, which has been acknowledged in the dorel report of 1990, has crept in. It is due to an accumulation of reasons : the integration of geography into learning activities (éveil), the lack of directives until the haby regulations, the excessive length of some texts written in a conceptual language, which some teachers understand with difficulty, and finally the drastic transformations introduced by the new geography. The attitudes of teachers over the last few years : giving up teaching, disagreement over programms, perpetuation of traditional practices and high-level innovation, are not restricted to our time. In the 19th century also the teaching of geography is not unitary. Many different approaches co exist, determined by the teacher training, by the use of different pedagogical. . .

Abstract FR:

Ce travail présente et analyse les différents textes officiels régissant l'enseignement de la géographie à l'école primaire en France de 1867 à 1991 ; ils sont rassemblés en annexe. Puis sont analysés les processus qui conduisent à la diversité des pratiques scolaires, en prenant pour exemple la période du dernier tiers du XIXe siècle. Il en ressort que l'enseignement de la géographie souffre d'un triple handicap : la polyvalence des maitres, l'organisation scolaire, qui peut rassembler plusieurs niveaux et le jeune âge des enfants. La règlementation n'a répondu qu'imparfaitement aux finalités attribuées par l'état et la société à la géographie et aux nécessités de la mise en œuvre des programmes. Laconisme, laxisme, ambiguïtés, contradictions que contiennent les textes, ont été surmontes tant que l'école primaire a délivré le certificat d'études. Depuis 1967, une crise latente est ouverte, constatée par le rapport Dorel en 1990. Elle cumule l'intégration de la géographie dans l'éveil, la vacance trop longue de textes officiels jusqu'à la réglementation Haby, la longueur excessive ensuite des textes et leur langage conceptuel inaccessible a certains maitres, et le bouleversement de la nouvelle géographie. Les attitudes du corps enseignant durant ces dernières années : abandon de son enseignement, contestation des textes, permanence de pratiques anciennes ne les respectant pas et innovation de haut niveau, ne leur sont pas propres. Il n'y a pas un enseignement type de la géographie à l'école, mais des enseignements divers selon la formation, l'usage des manuels de pédagogie, qui infléchissent les programmes et les horaires, l'emploi de tel ou tel manuel scolaire, le militantisme. Toute l'histoire de son enseignement fait apparaitre la dichotomie dehors dedans, la complémentarité, voire l'opposition entre la géographie pratiquée sur le…