Les instituteurs communistes à l'école du parti (1949-1954)
Institution:
RouenDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
Our search for the management by the leaders of the French communist party of the teachers' hegemony inside the party puts up the concepts of positions and generations, identity and the party's guidance let's consider three fields of thought : the conception of the school the defence of state education and pedagogy which after a conjunction of these three fields characterized by an influx of joining after the liberation, saw a series of breaches such as class system at school, rejection of secularism and pedagogical mania which tend, in 1949-1950 to shape a communist identity against a professional identity among teachers. In the union field (FEN CGT) the communist teacher is inclined to refuse the union work or to increase political conceptions (fraction mania, anarcho-syndicalism). Inside the party, he is inclined to play a part in the leadership in spite of the worker control of the party. The management of the FCP is to deal these deviations (anarcho-syndicalism and hegemonism) by deciding to make the fen CGT disappear in 195301954 and by dismissing the teachers from the management of the FCP from 1949 to 1954. Only two legitimate identities of the communist teacher are going to be replaced by those which used to exist before 1951-1954 : the one of the militant in the SNI (teacher's union) in 1954 and the one of the distributor of "school and nation" since 1951. The identity of the communist teacher will be made of both a communist party based upon ruptures and a teacher part based upon the creation "school and nation" and the needs of militantism in the SNI. Thus, the communist teach will secure his coming back amid his professional body.
Abstract FR:
Notre recherche sur la gestion par la direction du PCF de l'hégémonisme instituteur à l'intérieur du parti met en œuvre les concepts de positions et générations, identité et école du parti. Nous considérons tout d'abord trois domaines : conception de l'école, défense laïque et pédagogie, ou se produisent après une rencontre caractérisée par un afflux d'adhésions à la Libération, une série de ruptures (école de classe, rejet du laïcisme et du pédagogisme) qui visent, en 1949-1950, à former l'identité communiste des instituteurs contre leur identité professionnelle. Dans le domaine syndical (FEN CGT) l'instituteur communiste tend à refuser le travail syndical ou à développer des conceptions politiques (fractionnisme, anarcho-syndicalisme). Dans le parti, il tend à jouer un rôle dans les directions malgré l'ouvriérisme du parti. La direction du PCF va traiter ces déviations (anarcho-syndicalisme et hégémonisme) en décidant de faire disparaitre la FEN CGT en 1953-1954 et en éliminant les instituteurs des directions du PCF de 1949 à 1954. Deux seules identités légitimes de l'instituteur communiste vont se substituer à celles qui existaient avant 1951-1954 : celle de militant au SNI en 1954 et celle de diffuseur de l'école et la nation à partir de 1951. L'identité de l'instituteur communiste comprendra à la fois une part communiste constituée à partir des ruptures et une part instituteur formée à partir de la création de l'école et la nation et des exigences du militantisme au SNI. Ainsi sera assure son retour parmi son corps professionnel et, en réponse à son hégémonisme dans le parti un substitut de pouvoir politique grâce à l'école et la nation.