Vivre dans les espaces ruraux de faible densité de population : pratiques et représentations des jeunes dans le Périgord vert (France) et le Rural Galway (Irlande)
Institution:
Toulouse 2Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
In this research, we adopt an approach of the remote areas which differs from most of the previous studies, in the fact that we take low population densities as a datum. We focus on problems little invested by geographers until now, by investigating the meaning of living in remote areas. The constant doubts about the future of these remote areas led us to take an interest in a group of actors on which a part of the future rests : young people from 15 to 25 years of age. Thus, this research aims at understanding how young people deal with low population density. It is a question of penetrating into the logics of usage and appropriation of these specific areas and of explaining its models of organization. More precisely, it is important to understand how remote areas are lived, inhabited, put in acts, invested, perceived, transformed… to analyze the functioning of this particular spatial organization. In a more general way, our research aims at investigating how remote areas are represented and reinvented today. This analysis also tries to be a contribution to a better knowledge of the variety of rural areas in Europe. This work leans on a qualitative methodology based on semi-directive interviews and on participating observation. Besides, our analysis proceeds by comparison between France and Ireland because the place of rural areas in both French and Irish imagination establishes a common feature between these two countries.
Abstract FR:
Dans cette thèse, nous adoptons une approche des espaces ruraux de faible densité qui diffère de la plupart des précédentes études, en ce que nous prenons les faibles densités pour une donnée. La recherche se focalise sur des problématiques peu investies par les géographes jusque là, en proposant de dégager le sens de la faible densité. Les interrogations sur le devenir des espaces de faible densité nous ont conduite à nous intéresser à un groupe d’acteurs sur lequel repose communément une partie de l'avenir : les jeunes de 15 à 25 ans. L'objectif de cette recherche est de comprendre comment les jeunes se jouent de la faible densité. Il s'agit de pénétrer les logiques d'usage et d'appropriation de ces espaces particuliers et d'en dégager des modèles d'organisation de l'espace de vie. Plus précisément, il nous importe de comprendre comment les espaces de faible densité de population sont vécus, habités, mis en actes, investis, subis, transformés. . . Pour analyser le fonctionnement de cette organisation spatiale du peuplement. En effet, de manière plus générale, notre questionnement vise à explorer comment les espaces ruraux de faible densité sont aujourd'hui représentés et réinventés. Cette analyse se veut aussi une contribution à une meilleure connaissance de la diversité des milieux ruraux en Europe. Ce travail s'appuie sur une méthodologie qualitative basée sur des entretiens semi-directifs et sur l'observation participante. En outre, notre analyse procède par une mise en perspective réciproque de la France et de l'Irlande parce que la place des espaces ruraux dans les imaginaires nationaux constitue un trait commun entre ces deux pays.