thesis

Expérience et développement du village communautaire pilote de Mahérivaratra, Diégo-Suarez : contribution à l'étude de l'animation et de la ruralisation en République démocratique de Madagascar : 1976-1984

Defense date:

Jan. 1, 1987

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Institution:

Bordeaux 2

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

Among all the measures undertakent to cape with the incrase of the food deficit (in 1973 150 000 tons of rice were imported) and the disorganized build-up of towns due to the exodus of the country people especially the young uho settle in towns, the cooperative system bringing together the different sector of production is very significant of the political regime defined in 1975 by the "chart of the Madagascar socialist revolution". First of all "food self-sufficiency", like the cooperatives, the community villages (vi. Co) wich are turned toward the cooperative system are not an exception to the rule. They are established in the regions where the young are unemployed. At Ambanja, the vi. Co of Maherivaratra was founded in 1979. The teenage volunters live together in a village set up by the ministry of the people and social condition. They farm and breed cattle. Soon after, the farmers both young and old worry about this policy so much as to endanger the survival of these community villages. As for the migrant workers, their feeling of helplessness is unequivocal in spite of their enthusiasm and hope the begining. The failure of the system could be mentioned as this stage. Should it be banned ? The farmers wouldn't so as far as. Indeed, they are in favour of that vi. Co projet as regards the young who are often out of work and roho sometimes tur into juvenil delinquents. In fact, it is understandable that

Abstract FR:

Parmi toutes les mesures entreprises pour faire face à l'aggravation du déficit alimentaire (en 1973, importation de 150 000 t de riz) à l'urbanisation désordonnée du fait de "l'exode rural" touchant particulièrement les jeunes, la coopérativisation des secteurs de production est très significative du régime défini en 1975 par la "charte de la révolution sociale malgache". D'abord l'autosuffisance alimentaire, comme les coopératives, les villages communautaires (vi. Co) a vocation coopérative, implantés au niveau des régions pour les jeunes sans travail, n'échappent pas à la règle. À Abanja, le vi. Co de Mahérivaratra a vu le jour en 1979. Les jeunes adolescents, volontaires sont regroupés dans un village crée par le ministère de la population et condition sociale ; ils travaillent la terre, font de l'élevage et y vivent. Très vite, les inquiétudes des paysans (parents, jeunes ruraux) sur cette politique, sont telles que la survie du vi. Co paraitrait menacée. Quant aux migrants, leur désarroi est sans équivoque malgré l'enthousiasme et l'espoir du début. On pourrait parler de faillite du système ! Faut-il le bannir ? Les paysans semblent d'avis plus nuancés. En effet, on comprendrait dès lors leurs exigences afin de participer à la promotion du vi. Co face aux jeunes, souvent désœuvrés, parfois délinquants. Ils revendiquent le droit de regard à l'opération pour la sécurité de leurs "progénitures" aussi un champ de liberté. . . En effet, ils souhaitent tous une structure conforme à leur manière de vivre, à la spécificité régionale. Un consensus général se dégage en faveur d'une réhabilitation du système. . .