La pratique de la rédaction au cycle d'observation des collèges : analyse des effets de quelques modes de sollicitation à l'écriture appliqués à des élèves en échec
Institution:
Bordeaux 2Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
It's an experiment aiming to further fiction writing by "failing" pupils of the observation cycle (6e 5e). We must try and define a "bad" pupil is. Then it seems that their failure may be caused by a wrong evaluation of their learning situation. The failing pupils are then subjected to a teaching of writing with iconic support. Every one of their writings is preceded by a drawing on the same subject. This drawing is supposed to be a sort of catalyst of imagination, a mental preparation to the proceeding writing. This practice is most beneficial for bad pupils. Besides its helps to detect in them the possibility of a Freudian phantasm, "the family romance". This second way is then explored and the fantasy of the "foudling" directly solicited in good and bad pupils writings. The analysis of the writings emphasizes the obvious difference which exists between those two sorts of pupils. Whereas the bad pupils show originality and write personal fiction with a lot of unconscious imaginary, the good pupils tend to show conformist banality. The hypothesis is that bad pupils let their imaginary and fantasmatic activity free in their writing, whereas the good ones, paying more. . .
Abstract FR:
Il s'agit d'une expérimentation visant à favoriser la production de récits de fiction par de mauvais élèves du cycle d'observation des collèges (6e, 5e). Il est tout d'abord procédé à un essai de définition des "mauvais élèves" il apparait que l'échec scolaire peut aussi être dû à un "repérage" déficient dans la "situation" scolaire. Les mauvais élèves sont ensuite soumis à une pédagogie de la rédaction avec support iconique. Chacune de leurs productions écrites est précédée d'un dessin portant sur le même thème. Ce "dessin préalable" est censé jouer le rôle de catalyseur, de déclencheur de l'imaginaire, de "brouillon mental". Cette pratique se révèle bénéfique pour les élèves en échec. Elle amène entre autre à soupçonner chez eux la prégnance d'un fantasme freudien, celui du "roman familial". Cette seconde voie est alors systématiquement explorée et l’émergence du fantasme de "l'enfant trouvé" directement sollicitée dans la production écrite des élèves. L'analyse des textes permet la mise en évidence d'une différence essentielle entre bons et mauvais élèves. Tandis que les seconds font preuve "d'originalité" et produisent des récits personnels comportant une grande part d'imaginaire, aux racines inconscientes, les bons. . .